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Opel Manta 400 (1983)

                Avec l’Ascona 400, Opel avait pu se démarquer en rallye en permettant à Walter Rohrl d’obtenir le titre de champion sur la saison 1982. Dès la saison suivante, la Manta 400 prends la relève mais, en plein Group B, cette voiture à la conception classique ne s’illustra pas…

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                En 1989, Opel présente l’Ascona 400, une nouvelle arme pour aller courir en rallye et tenter de jouer les avant-postes. Grâce à ses qualités nombreuses, l’Ascona 400 remporte quatre rallyes internationaux et permet au constructeur allemand d’être vice-champion du monde des constructeurs en 1982, tout en permettant à Walter Röhrl d’obtenir le titre cette même saison. Pour la saison 1983, le Groupe B lancé en 1982 va monter en puissance, Opel décide alors d’aligner une nouvelle arme, la Manta 400 qui prend la place de l’Ascona.

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                      Si Audi aligne une voiture à quatre roues motrices en rallye, Opel décide de rester fidèle à l’architecture classique des voitures de rallye d’alors, avec la puissance transmise aux seules roues arrières. Ainsi, la Manta 400 reprend le moteur de sa devancière , à savoir le quatre cylindres de 2,4 litres à 16 soupapes et double arbre à cames, lequel est alimenté par une injection Bosch. Le tout développe 240Cv de manière officielle, mais certains avancent une puissance au delà des 300CV… Heureusement pour les passionnés, l’homologation en rallye nécessite la production de 400 exemplaires à destination du civil, la voiture reçoit le même moteur mais dégonflé à 144cv.

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                     Pour la base, Opel pioche dans sa banque de pièce, l’essieu arrière est issu de la Commodore A qui dispose d’un pont auto bloquant, la suspension est assurée par des amortisseurs à gaz, le freinage est assuré par quatre disques dont deux ventilés à l’avant. La voiture s’équipe également d’une carrosserie spécifique avec une large jupe sur le bouclier avant, et becquets à l’arrière; élargisseur d’ailes et entrées d’air sur le capot.

                    En compétition, la Manta 400 ne s’illustre pas en championnat du monde des rallyes, les Groupe B ont définitivement pris l’ascendant sur les voitures à l’architecture conventionnelle; elle permet toutefois à de nombreux pilotes de faire leurs armes en rallye : Ari Vatanen, Guy Frequelin, Henri Toivonen… En revanche, dans les championnats nationaux, cette voiture tire son épingle du jeu ainsi que sur le rallye Dakar 1984 où une Manta 400 tient tête aux 4X4 et termine quatrième !