En 1986, l’équipe de France de football participe à la coupe du monde qui se déroule au Mexique. Pour ce rendez-vous mondial, la France a ses chances de remporter la coupe, et fait office de favori. Chez Citroën, on a l’idée de proposer une série spéciale qui permette d’accompagner la France dans cette épreuve.
Réalisée sur la base d’une 2CV blanche dont les jantes sont elles aussi de la teinte de la carrosserie, Citroën y appose des ailes arrière rouges et pare les portes d’autocollants qui couvrent entièrement la tôle en offrant également un dégradé bleu-blanc-rouge. Ce procédé est moins coûteux qu’une peinture et permet une application rapide de cette décoration. Pour rajouter à l’esprit très français de cette série spéciale, on lui donne le nom de « Cocorico ». Des autocollants sont ainsi apposés sur la malle et sur la trappe d’aération.
Par excès de confiance, Citroën souhaitait aussi faire de cette version de la 2CV pour célébrer la possible victoire de la France pour la coupe du monde. Hélas, l’équipe de France n’atteint pas la finale et c’est à la hâte que Citroën retire les autocollants rappelant le foot sur cette série spéciale, qui finalement célèbre l’esprit français.
Au final, la Citroën 2CV Cocorico ne fut produite qu’à 1.000 exemplaires commercialisés jusqu’en Mars 1987. Une version rarissime de nos jours et qui s’échange à prix d’or, quand il s’agit d’une vraie, car attention aux répliques…
j’ai lu récemment sur une revue 2CV que l’effet dégradé de couleur sur les portières n’est en fait pas dû à l’éclaircissement progressif des teintes, mais par l’espacement de plus en plus important des petits hexagones de couleur qui composent la décoration des portières. C’est donc un effet d’optique.