Ford Sierra XR4i (1983-1986)

               En 1983, la Ford Sierra n’a qu’un millésime au compteur, cette voiture qui tente de révolutionner le segment de la routière va désormais s’offrir aux amateurs de sportives avec une version à moteur V6 nommée XR4i. Avec des performances alléchantes et une présentation atypique, personne ne pensait que la XR4i n’était qu’une version temporaire en attendant mieux…

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               Présentée en 1982, la Ford Sierra est une voiture importante pour le constructeur, tout d’abord parce qu’elle est conçue comme une voiture monde et s’en va à la conquête de l’Europe, l’Amérique et l’Australie. Surtout, la Sierra apporte quelques nouveautés sur un créneau jugé conservateur, la voiture n’hésite pas à choquer en cassant les codes établis avec une carrosserie dessinée par le vent des souffleries. Surtout, la Sierra se démarque avec ses montants de portes laissant la part belle au métal, au détriment des surfaces vitrées, un choix inspirant de la confiance aux potentiels clients.

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               De la berline un peu fade mais à la carrosserie aérodynamique (Cx de 0,32), Ford décide de la muscler et de lui donner un dessin encore plus excentrique pour proposer une version sportive. Pour cela, la Sierra s’équipe d’un troisième V6 à côté des 2,0 litres et 2,3 litres, un 2,8 litres réalisé en fonte, nommé Cologne et déjà connu sur la Ford Capri. Grâce à    l’injection Bosh K-Jet, ce moteur voit sa puissance grimper à 150Cv tandis qu’une boite à cinq rapports de l’équipementier Getrag équipe la voiture.

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               Si la Sierra était déjà atypique, cette première version sportive le sera tout autant, Ford décidant de dessiner une version coupé facilement identifiable avec une double custode, ou encore un double aileron sur le hayon. Pour accentuer le côté sportif, la Sierra XR4i s’équipe de bas de caisse en plastique noir intégrant des déflecteurs de roue, tandis que des élargisseurs d’aile en plastique eux aussi accentue le côté massif de la voiture.

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               En revanche, le nuancier de la Sierra XR4i est plutôt timide, avec un blanc apposé sur les photos de présentations, un noir était également disponible. Deux couleurs discrètes pour une voiture tape-à-l’oeil, mais heureusement, Ford n’oublie pas d’offrir un rouge pétant à ceux qui veulent briller en société. L’intérieur de cette sportive n’est pas en reste, avec un tableau de bord peu avare en équipements, des fauteuils d’un grand confort, ordinateur de bord et chaîne hi-fi sont de la partie, entre autres…

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                    Mais une sportive, ce n’est pas qu’une question de look, encore faut-il qu’elle soit efficace pour plaire aux passionnés. La Sierra, malgré une modernité apparente, reste fidèle à des solutions techniques éprouvées avec les roues arrières motrices, la tenue de route est garantie avec des suspensions arrières indépendantes, le freinage est assuré par des disques à l’avant et des tambours à l’arrière. Quant aux performances, elles sont de la partie avec un 210km/h en vitesse maximale, ou encore 8,4 secondes pour passer de 0 à 100km/h. Pas mal !

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                 Commercialisée de 1983 à 1986, la Sierra XR4i n’était qu’une variante pour faire patienter les passionnés de sportive, en attendant l’arrivée de la Sierra RS Cosworth dévoilée en juillet 1986 et ses 204CV. Cette nouvelle venue fait hélas tomber la Sierra XR4i dans un certain anonymat qui n’aida pas la survie de ce modèle, devenue trop rare de nos jours…

10 réflexions sur « Ford Sierra XR4i (1983-1986) »

    1. Besoin urgent de cette pièce :

      cadran de tableau de bord merkur xr4ti 1985-1989 …température et essence
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  1. J’ai acheté neuve une Ford Sierra X R4i donc en 1983. Bien sûr j’ai eu d’autres véhicules entre temps, mais je ne me suis jamais résolu de me séparer cette Ford. Elle fonctionne à merveille et je n’ai eu à changer que la pompe à essence, la pompe à eau 2 X, les pignons, une fois la boîte à vitesses; sinon aucun problème sauf une surveillance chaque année de la carrosserie et corrections des points de rouille et peinture. J’avais eu la chance de changer aussi les 4 blocs de phares, trouvés neufs en Belgique et le ciel dans l’habitacle. Elle a aujourd’hui 270’000 km au compteur et toujours le même propriétaire avec toute son histoire dans le même garage Ford. Son bruit de moteur, j’allais dire son chant est toujours aussi plaisant.

  2. Voiture beaucoup trop lourde pour la puissance du moteur sans parler du 2,3 litres diésel et à laquelle une traction aurait été de meilleure augure plutôt qu’une propulsion inadaptée pour cette faible puissance. Automobile suicidaire vu la mauvaise tenue de route.
    Achetée après l’Escort 1600cm³ qui manquait de fiabilité, cette charrette à foin m’a définitivement écœuré de la marque.

    1. Effectivement le 2.3d était un erreur, j’ai une 2.0l essence injection elle tient bien la route et laisse derrière elle un bon nombre d’autre auto en sortie de péage!
      Il lui faut des pneus corrects et des silent blocs en bon état c’est tout!
      Merveilleuse auto dont j’aurai du mal à trouver une remplaçante (320 000km deja…)

    2. Quel plaisir vous voulez dire! Avec un arbre à cames un peu plus pointu et quelques bricoles le 6 cylindres prend vie. Et avec des amortisseurs dignes de ce nom la tenue de route, très saine pars ailleurs, devient amusante. Il ne manque qu’un autoblocant.
      Dommage vous êtes passé à côté…

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