Depuis 2017, le dernier dimanche du mois d’avril, c’est la journée nationale des véhicules d’époque, un évènement initié par la FFVE pour promouvoir et défendre notre passion des véhicules anciens, cela passe par l’organisation de rassemblements sur toute la France, à l’initiative des clubs locaux. Pour la région de Limoges, les clubs des Rétromobiles Limousines et l’Auto Rétro Limousin s’étaient alliés pour organiser un rassemblement.
A Marceau… Mais ce n’était pas Marceau
Après avoir hésité sur le lieu, c’est finalement la Place Marceau qui fut retenue, notamment pour son côté pratique. La place est connue par les amateurs d’anciennes du département pour accueillir le mensuel de Limoges (que l’on retrouvera dès la semaine prochain), il y a de l’espace, alors à quoi bon aller ailleurs ? Preuve en est, malgré une publicité réduite, la place était pleine à mon arrivée à 10h30, et ce fut le cas pendant les deux heures suivantes. Bref, un évènement pour les anciennes avec principalement des anciennes, mais totalement ouvert aux passionnés ou simples visiteurs.
Bien évidement, on compte les populaires françaises à la pelle. Aux côtés des classiques Renault 4 et Citroën à moteur bicylindre, on remarque la présence d’une Vespa 400, une production bien française malgré une consonnance italienne. Il y avait aussi des représentes de la marque Simca, de la Peugeot 203 et des Renault populaires : 4CV, Dauphine, R8…
Comme représentante du Haut de gamme à la française, une rarissime Simca Présidence avait fait le déplacement. Une voiture construite sur la base de la gamme Vedette mais avec un soin apporté à la finition, les voitures étaient terminées à la main et réservées aux ministères et grandes entreprises. On pouvait également admirer une Peugeot 604 SRD Turbo, un modèle plus si courant sur nos rassemblements.
Le sport à la française était bien représenté, chez Alpine, on pouvait contempler une A310 V6 ainsi qu’une GTA. Et il y avait moult Renault 5 sportives, de l’Alpine à l’Alpine Turbo, sans oublier la présence d’une Turbo 1.
On avait également un beau panorama de la production du constructeur Matra avec une Djet et une Murena S, sans oublier un Simca-Matra Rancho. En somme, il ne manquait qu’une Bagheera et un Renault Espace (voire un Avantime…).
Il y avait pas mal d’avant-guerre aussi, exposées au centre de la Place, c’est là où le public était présent en masse. En photos, je vous propose une Ford Model A, une Citroën C4 et une Peugeot 202 découvrable.
Côté voitures allemandes, pas mal de Volkswagen avec de la Cox, du Combi T1 et T2. Quelques Porsche aussi, avec de la 356 et différentes versions de 911. Comme la production des voitures d’outre-Rhin ne se résume pas qu’à ses deux marques, on pouvait compter sur une BMW 2002 Ti et une Mercedes SL R107 pour apporter un peu de diversité.
Pas mal d’américaines avaient le déplacement sur ce rassemblement, de la Ford Mustang bien évidement mais pas que. Parmi celles qui ont retenues mon attention, il y avait chez Dodge une Charger, un Chevrolet Apache (si je ne dis pas de bêtises) et une Corvair. Et une peu banale Clenet, voiture dans le style rétro produit dans les années 1970-1980.
Le plateau était également riche en voitures anglaises : de la Mini bien évidement, mais avec quelques versions atypiques comme un break Countryman ou une Mini Moke. Une Mini Marcos aussi… Pas mal de roadsters anglais dans les deux principales représentantes étaient la MG B et la Triumph Spitfire.
Lors de ma visite de cet évènement en fin de matinée, le nombre de voitures italiennes sur le plateau était assez limité. Une Fiat 124 Spider et une 126 sauvent l’honneur du géant de Turin, tandis qu’une Ferrari Testarossa et une Maserati Shamal représentaient le sport à l’italienne.
Côté youngtimers, on avait là un beau plateau : la BMW E30 ou la Peugeot 205 dont j’ai retenu un exemplaire de la série Indiana, un superbe Renault Express. Volkswagen Golf 2 en version GTI 16s, Mazda MX5, Peugeot 306 Cabriolet… On vous laisse un petit panorama des voitures anciennes de demain :
On s’arrête bien volontiers sur cette Visa découvrable, un modèle préparé par le carrossier Heuliez déjà rare à l’époque de sa commercialisation (2.633 exemplaires produits), et forcément, peu courante sur nos rassemblements de nos jours.
Et puis en dehors de la voiture stricto-sensu, le visiteur pouvait admirer quelques utilitaires, j’ai retenu pour vous un Renault badgé Goélette. Il y avait également un magnifique tracteur Porsche Diesel, et nombre de deux roues.