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Opel Monza Keinath KC5 (1984-1986)

              Le monde de l’automobile est animé par les constructeurs, mais les carrossiers ont aussi leur rôle à jouer pour proposer des versions atypique des productions de grande série. Ainsi, l’allemand Keinath propose des cabriolet sur base d’Opel, dont la Monza qui devient Keinath KC5…

Keinath KC5 (1)

                 Dans les années 1980, le cabriolet devient une carrosserie à la mode, le marché voit apparaitre plusieurs versions réalisées ou commercialisées par les constructeurs eux-même comme les Golf Cabriolet, 205 CJ… Et des petits artisans qui oeuvrent à rendre décapotables des modèles qui ne l’étaient pas. En Allemagne, on retient Baur pour ses réalisations sur base BMW (lire aussi : BMW E30 Baur), mais ce n’était pas le seul, un carrossier répondant au nom de Keinath oeuvrait sur les Opel.

Keinath KC5 (1) 3

              En quelques années, Keinath se fait connaitre en construisant une véritable petite gamme, il oeuvre initialement sur l’Ascona pour en proposer une version cabriolet nommée Keinath KC3, une proposition de très bonne facture qui pousse l’artisan allemand à s’intéresser à l’Opel Monza, le coupé haut de gamme d’Opel décliné de la Senator. Cette dernière avait été restylée en 1982 et permettait de réaliser un cabriolet quatre places, si Opel ne s’en charge pas, Keinath la réalise et la présente courant 1984.

Keinath KC5 (2)

               La Keinath KC5, c’est son nom, est réalisée sur la base de GSE et, là encore, le travail réalisé est remarquable. La voiture s’équipe ainsi du six cylindres en ligne de 3,0 litres de cylindrée pour une puissance de 180Ch, et d’une capote dont un système hydraulique permet de l’enlever ou de la remettre en place. Gros point en faveur de la version cabriolet, son poids n’affiche que 20kg de plus que le coupé de série, soit un poids total de 1.410kg.

Keinath KC5 (3)

               Hélas, cette préparation aussi réussie soit telle a un coût, puisque le client allemand doit débourser 85.000 Marks pour s’offrir une Keinath KC5 (à titre de comparaison, la Monza valait 30.000 marks). La production de la voiture reste ainsi très confidentielle et ne dura que deux années, au cours desquelles un peu plus d’une centaine d’unités ont été produites (entre 122 et 144 selon les sources.