En 1975, la Renault 5 LS a fait son temps après avoir passé quelques mois au catalogue de la Régie mais en connaissant une belle réussite commerciale. Désormais, il faut compter sur la 5 TS qui prend sa place…
En octroyant le moteur 1300cm3 de la Renault 12 TS à la Renault 5, la régie Renault donne naissance à la Renault 5 LS pour le millésime 1974. Cette version propose de nombreux arguments, à commencer par les performances d’une berline dans une compacte, une consommation raisonnable au vue des performances et une voiture capable d’être à l’aise tout aussi bien en ville que sur les longues routes nationales. Bref, la Renault 5 LS fait mouche auprès de la clientèle, d’autant que le modèle est plutôt bien équipé de série.
Avant la TS : Renault 5 LS
Sorte de « super » Renault 5, la version LS offre des performances l’amenant à la frontière des sportives, et un agrément de conduite qui n’a rien à envier aux berlines. Car en effet, la R5 LS opte pour le moteur 1300cm3 de la Renault 12TS, ce qui permet au modèle de disposer d’atouts… [en savoir plus…]
Dès 1975, la commercialisation de la Renault 5 LS s’arrête, non pas qu’elle n’ait pas été un succès commercial, mais pour proposer encore mieux : la Renault 5 TS. Pas réellement un remplacement, la R5 TS est en fait une évolution de la LS et s’en distingue par quelques éléments, le plus important est sans conteste les nouveaux fauteuils intégraux en lieu et place des classiques fauteuils des R5 L et TL. Le confort fait donc un bond en avant. Et puis, à l’extérieur, alors que la TS perd les marquages dont bénéficiait la LS, elle gagne sur le hayon des feux de recul. En revanche, la Renault 5 TS s’offre à un prix plus élevé que ne l’était la LS, ce qui va limiter sa diffusion. De plus, à partir de fin 1976, l’arrivée de la Renault 5 Alpine détourne la clientèle qui allait vers la TS pour les performances.
Renault 5 Monte Carlo : une TS en tenue de rallye.
Pour le rallye Monte Carlo 1978, Renault aligne quelques Renault 5 Groupe 2 aux couleurs de Calberson, deux modèles montent sur le podium. Si la R5 ne gagne pas le Monte Carlo, l’exploit est énorme face aux Porsche 911 et autres Lancia Stratos… Pour capitaliser sur cet exploit, Renault lance une série limitée réalisée sur une Renault 5 TS… [en savoir plus…]
La Renault 5 TS n’évolue que peu au long de sa carrière, elle va en réalité se contenter de suivre les modifications apportées à la gamme Renault 5. En 1979, c’est ainsi qu’elle va bénéficier d’un nouveau tableau de bord et des fauteuils « pétales » au maintien latéral accentué. On parle alors de Renault 5 TS phase 2. En revanche, Renault prend soin de ne pas toucher aux performances de cette version. C’est peu ou prou à cette époque que de rares exemplaires à cinq portes sont fabriqués (à peine plus d’un millier d’exemplaires).
Fin 1981 (donc sur le millésime 1982), la Renault 5 TS connait sa dernière évolution avec un changement de mécanique. Terminé le 1300cm3, bonjour le 1,4 litre à allumage électronique de 63Ch (1 de moins !). La TS offre désormais une boite à cinq rapports, les performances sont en très légère hausse. Cette version se distingue par son pare-chocs avant avec spoiler. Cette version sert de base à la création du nouveau haut de gamme Renault 5 avec la TX, richement équipée, plus chère, mais qui connaitra un vrai succès. Commercialisé jusqu’en 1984, la Renault 5 va laisser sa place à la Supercinq qui connaitra elle-aussi une version TS.
La remplaçante : Supercinq TS
Entre 1984 et 1985, Renault opère le passage de la R5 à la Supercinq, sans oublier les versions sportives qui avaient marquées la carrière de la R5. C’est ainsi qu’après avoir présenté la GT Turbo début 1985, Renault sort la Super5 TS en juillet 1985 pour les bourses qui ne peuvent… [en savoir plus…]
J’en ai eu 3…des occasions, la première à fait des tonneaux sur la neige, le 18 décembre 1982, la seconde m’a laissé tombé en descendant un trottoir et la troisième, grise avec toit vinyle noir, parechoc Alpine, jantes Delta Mics et Oscar en 100w, a fini entre un platane et une R5 Turbo en pleine accélération, et moi environ 160, je faisais la course avec une Ford Escort, des souvenirs fabuleux d’une bombinette qui rouillait aux ailes arrières.
Magnifique
très bonne voiture . j’ai encore une R5 TS qui roule très bien et elle est de l’année 1980 .