Depuis 2014, Vintage Days est un rassemblement capable d’attirer des centaines et des centaines de voitures anciennes sur un week-end, une ville de Périgueux qui se met à l’heure rétro avec des parades en tenue d’époque, concours d’élégance, concerts, brocante et marché… Preuve de l’ampleur de cette manifestation, quelques évènements sont délocalisés sur des communes voisines : Coursac accueille les voitures typées compétition, à Trélissac les Volkswagen Aircooled et Chancelade pour les deux roues anciens.
De mon côté, c’est l’année dernière que j’ai découvert les Vintage Days de Périgueux, un évènement qui m’avait surpris par sa qualité que je n’avais pas manqué de nommer comme rassemblement de l’année dans mon Récap’ 2022. Dès l’édition 2023 confirmée, la date était prise dans mon agenda. L’année dernière, je m’y étais rendu le dimanche, cette année, ce fut le samedi. Exit le concours d’élégance et les voitures d’exception comme les Traction/DS Cabriolet et autres Peugeot 402 Darl’Mat qui m’avaient impressionné l’an passé, pour se focaliser sur le rassemblement de voitures populaires sur cours Tourny.
Vous l’avez compris, cet article ne se veut pas comme un compte rendu des Vintages Days 2023, seulement la restitution d’une petite partie de l’évènement. L’après-midi passé sur le Cours Tourny m’a amplement suffit: imaginez donc le lieu : 200 mètres de long avec quatre rangées de voitures en épi, le tout plein à craquer. Et un flux ininterrompu de voitures anciennes qui arrivent et qui partent. Autant vous le dire, en quatre heures, si j’ai pu passer une grande partie des voitures en revue, je n’ai pas pu tout voir. Impossible… Reste un mot : passion. Car au-dessus des Vintage Days, il y a sans doute les grands salon type Rétromobile, mais dans lesquels la passion y est moins présente. Ici, on expose, on partage, on parle, on échange… Et c’est là le point fort des Vintage Days. Aller, on tente un récap d’une partie des voitures présentes.
On débute avec les avant guerre avec du beau monde. On retrouve une Citroën 5hp (type C), mais aussi de la Peugeot , Rosengart, Austin et quelques Ford et américaines des années 1930… Et deux Peugeot représentant le style Fuseau Sochaux : 302 et 202.
De la Citroën 2CV dans tous ses états : des Type A des débuts aux 2CV à phare rectangulaires, en passant par les diverses générations intermédiaires (AZ, AZA à nouveau capot, 2CV4 et 6), sans oublier quelques séries limitées (007 et Charleston) et une fourgonnette. Et puis, la 2CV se prêtant à diverses réalisations, une version cabriolet et Burton étaient de la partie.
De la 2CV certes, mais aussi quelques uns de ses dérivés : Citroën Dyane, Méhari et Ami8.
En haut de la gamme Citroën, la DS bien sûr. Il y avait quelques berlines DS présentes, toutes de seconde génération avec les optiques sous vitre. Point de break ni de cabriolet cette année, mais de bien beaux spécimens.
Avant la DS, il y avait la Traction. Là encore, de beaux exemplaires, seulement des berlines lors de mon passage.
Si la Traction était bien représentée, alors que dire de la Peugeot 203 ? Sa rivale dans les années 1950 était omniprésente samedi après-midi, on vous laisse le choix de la teinte (mais pas de la carrosserie, seules des berlines étaient présentes).
On reste dans les années 1950 avec une partie de la production de la Régie Renault : Dauphine, Juvaquatre, Caravelle et Frégate.
On reste chez Renault avec la R4 avec une grande partie de son histoire représentée : de la première génération à la dernière, en passant par les versions utilitaires, en passant par la ludique JP4.
Orange, vert et jaune, c’est de la Renault des années 1970. Une Renault 5 L avec le logo Kent, de la Renault 15 et de la 12 TS.
En blanc, vous prendrez bien de la Renault 12 (berline et break) ou de la R16 !
On passe chez Simca avec la gamme Vedette : Chambord, break Marly ou Trianon.
L’Aronde était bien représentée…
Tout comme la Simca 1100.
On termine la parenthèse Simca avec une 1000 Coupé, une Rallye 2 et une 1300.
Autre marque française disparue : Panhard. Etant présente des PL17 et une 24 BT.
On revient chez la maison Peugeot avec un beau panorama des trente Glorieuses : 403 Camionnette Bâchée, 404 Cabriolet, 504 berline, cabriolet ou coupé, et une 204 Cabriolet.
Et de nos artisans français, j’ai retenu cette Alpine A110 GT4 et Matra Djet 6.
Passons en Italie avec de la Fiat 500
Mais aussi de belles voitures loisir : Fiat 124 Spider, Fiat 1200 Cabriolet ou Alfa Romeo Coupé Bertone.
Il y avait pas mal de berlines américaines, avec leurs extravagances : dimensions hors normes, ailerons proéminents, profusion de chromes…
Beaucoup de Mustang sur le plateau, notamment sur un stand de commerçant d’américaines.
Mais aussi de la Thunderbird première du nom.
Chevrolet Corvette, Pontiac Trans Am et Pick-up Chevrolet pour terminer avec les américaines.
Il y avait de la belle anglaise, principalement des roadsters qui ont fait la réputation de l’industrie britannique. Au détour, une Triumph Dolomites Sport !
Autre joyau britannique : les 4×4 Land Rover.
De la Porsche : 911, 912, 914…
Et de la Cox…
Et du Combi, mais seulement en T2
Sur des plate-forme Volkswagen un Buggy et une Puma GT.
BMW 2002, Mercedes-Benz ou Ford Capri 2000RS, Opel GT, d’autres voitures qui fleurent bon l’Allemagne.
Rares étaient les voitures d’origine Japonaise, j’ai retenu une Honda Z et une Honda Prélude, mais aussi une peu banale Datsun 200, et deux Toyota Land Cruiser.
Un peu d’exotisme avec une Traban, mais aussi une Daf 33 et des Volvo Amazon et P1800.
Les Youngtimers étaient aussi de la partie : Renault 11 Turbo, Peugeot 104, BMW 850, Autobianchi A112… Mais aussi des Peugeot P4.
Les Vintage Days, c’est aussi quelques camions, ici un Berliet GAK des pompiers et un Saviem SG3.
Du matériel militaire superbement exposé. Des anciens véhicules US de la Seconde Guerre Mondiale (Jeep, Dodge WC et autres GMC CCKW…) ou plus récents, ainsi qu’un Berliet TBU aux dimensions impressionnantes.
On termine l’article avec mon top trois : une rarissime AutoUnion 1000SP (premier exemplaire que je croise), une OSI-Ford 20 MTS, et une Ford SAF Vedette.
En conclusion : une chouette après-midi
Pour ma deuxième année sur les Vintage Days de Périgueux, j’ai encore passé un excellent après-midi. Différent de celui de l’année dernière, ayant axé ma venue autour des voitures populaires, j’y ai trouvé une diversité rare : passer de la 2CV à la Porsche, en faisant un détour par quelques voitures japonaises… Ou d’une Trabant qui peut côtoyer une grosse berline américaine… de la simple Cox au coupé AutoUnion 1000SP, de l’Amilcar Type CC des années 1920 à la Peugeot 604 des années 1980…
Voilà le temps de féliciter et remercier l’organisation de ces Vintage Days 2023. Et déjà, de prendre rendez-vous avec l’année prochaine, et pourquoi pas imaginer passer le week-end sur place…