Produites de 1970 à 1986, les Citroën GS et GSA marquent le renouvellement de l’offre du constructeur au double chevron sur le segment des 7CV. Grâce à leurs solutions typiquement « Citroën », la GS puis la GSA ont réussi à convaincre la clientèle, avec près de 2,5 millions d’unités écoulées…
Production : 2.473.499 exemplaires
Les articles
Citroën GS Drapeau (1971)
En 1971, la Citroën GS remporte le titre de voiture européenne de l’année, ce qui est une occasion pour Citroën de communiquer avec une GS arborant les drapeaux d’une partie des pays européens. La GS Drapeau est présentée au grand public lors du Salon de l’Automobile de Bruxelles en janvier 1972, ce qui permet de générer de l’intérêt pour la voiture… [en savoir plus…]
Septembre 1972 : la GS 1220
Si la GS peut mettre en avant son excellent comportement routier, son moteur 1.015cm3 n’est pas exempt de tout reproche. C’est pourquoi Citroën propose à partir de septembre 1972 le 1.220cm3 qui offre de meilleures accélérations ou reprises, et surtout, il est plus sobre…
Citroën GS Birotor (1973-1975)
Dans sa quête à l’innovation permanente, Citroën s’est dispersé et a lancé plusieurs projets en même temps. Le développement du moteur rotatif a été l’une des erreurs du double chevron qui a donné naissance au prototype M35, puis à la GS Birotor, qui a connu un échec notoire… [en savoir plus…]
Citroën GS X (1974-1979)
La GS X est une version audacieuse qui arbore un look sportif sans pour autant être une vraie sportive. Elle associe l’apparence extérieure de la GS X2, la véritable sportive des GS, à une base de GSpécial, une version proche de l’entrée de gamme…. [en savoir plus…]
Citroën GS Basalte (1978)
Depuis la 2CV Spot de 1976, Citroën a proposé une série spéciale chaque année dans sa gamme. En 1977, la Dyane Caban a fait son apparition, suivie de la GS Basalte en 1978…. [en savoir plus…]
Juillet 1979 : et vient la GSA
En 1979, le segment de la familiale est concurrentiel entre une Renault 18 et une Peugeot 305 qui se livrent une bataille sans merci, quant à Citroën, la GS s’apprête à fêter ses dix ans. L’occasion de la relooker en adoptant les pare-chocs en plastique (et plus globalement en troquant le chrome contre du plastique) et le hayon, ainsi qu’un nouvel intérieur. Ainsi nait la GSA qui donne un second souffle au modèle…
Deux millions !
Le 14 mars 1980, l’usine de Rennes La Janais célèbre la deux-millionième Citroën GS produite : une GSA Pallas.
Citroën GSA Tuner (1982)
Le 24 mars 1982, Citroën commercialise une nouvelle série limitée : la GSA Tuner. 1.500 exemplaires seulement. L’objectif de cette version est d’attirer une jeune clientèle et, pour ce faire, la GSA Tuner se dote d’un équipement hi-fi Philips et Siare, lecteur stéréo AM/FM… A l’extérieur, c’est une teinte unique, le noir AC200.
Citroën GSA Cottage (1984)
Dévoilée en septembre 1983, la Cottage est une série limitée à 1.850 unités, proposée sur la base du break GSA Club, mais elle reçoit en sus de nouvelles jantes en aluminium, une teinte Beige Sloughi rehaussées de décorations latérales. Dans l’habitacle, la sellerie est en tweed écossais fauve, appuie-tête sur les fauteuils avant, pré-équipement radio.
Citroën GSA Chic (1985)
Dévoilée en juillet 1984, la série GSA Chic marque la fin de la GS. La BX commercialisée depuis trois millésimes, la GS commence à réduire la voilure, cette série limitée à pour objectif de redonner un peu d’attrait à la gamme dans ses derniers mois. Ce sont 1.200 unités produites à partir d’une GSA Special.
Citroën GS Service
L’utilitaire de la gamme. Proposée à partir de 1972, la GS Service s’offre en deux déclinaisons, la Confort qui présente des flancs tôlés, et la Club avec une grande vitre latérale. Renommée Entreprise en cours de carrière, cette variante connait une timide carrière.
Un essai
Bonjour,
Mon père avait acheté la GSpécial en 1978 (modèle 1979) donc parmi les dernières GS juste avant la GSA.Sa voiture précédente était une Ami 8 break, la différence de « standing » était flagrant :confort, bruit, équipement, freinage, moteur et même tenue de route. La GSpécial ressemblait à un pullmann » comparativement à l’Ami 8 niveau confort. Le plus gros inconvénient sur la GS était l’entretien contraignant (comparativement à l’Ami 8 en particulier) surtout concernant le système hydropneumatique, certe performant et super agréable, mais il ne fallait surtout pas que de l’air rentre dans le circuit (même principe que le circuit de frein sur une voiture classique), je me souviens que mon père n’était pas du tout habitué à un entretien aussi rigoureux sur une voiture.
Finalement, mon père l’a revendu vers 1985 après quelques soucis mécaniques suite à un entretien insuffisant. Il a alors acheté une Triumph Acclaim, une sorte de mélange Honda/Triumph, voiture hélas de qualité assez médiocre et pas très fiable.
Voilà pour l’histoire !
Personnellement, j’aurais préféré une GS X3 pour plus de puissance et aussi pour la présentation mais elle était nettement plus chère.