Les années 1970 marquent un tournant chez Volkswgen, la marque allemande fait le pari de sortir de la culture du moteur à plat positionné à l’arrière pour proposer des voitures plus conventionnelles, à savoir avec des quatre cylindres en ligne placés sous le capot avant. L’une des premières Volkswagen du renouveau fut la Passat B1, lancée en 1973…
C’est à la toute fin des années 1960 que Volkswagen prend conscience des limites de ses produits qui, si ils sont encore des succès commerciaux, rendent l’entreprise allemande vulnérable à un éventuel changement du marché automobile. La diversification est donc de mise mais, autre limite, le modèle de la Cox ne peut se dupliquer sur tous les créneaux du marché : si les Combi et Karmann Ghia sont des réussites, les « berlines » Volkswagen Type 3 et Type 4 sont des échecs…
C’est l’une des raisons qui poussent Volkswagen à passer du tout à l’arrière au tout à l’avant à cette époque, une transition aidée par le rachat d’Audi en 1964, mais surtout avec celui de NSU en 1969 dont le bureau d’études novateur avait un projet d’une berline à traction dans les cartons, la NSU K70. Rapidement rebadgée en Volkswagen, cette voiture devient la première traction de la marque (lire aussi : Volkswagen K70) mais, trop décalée par rapport à la philosophie Volkswagen, et face au peu d’enthousiasme des concessionnaires, fut elle aussi un échec…
Mais derrière cet échec commercial, les ingénieurs NSU intègrent les rangs de Volkswagen et apportent leur savoir en matière de traction, de conception automobile, et permettent d’apporter un sang-neuf au côté des ingénieurs maisons. Les projets en cours en profitent, à commencer par celui de la future Golf, de la Scirocco, ainsi que celui de la Passat qui fut le premier dévoilé au grand public.
Avec la Passat, Volkswagen monte en gamme et vise le créneau des berlines routières bien connu du groupe avec les Audi 60, 80 et 100. C’est d’ailleurs la base de l’Audi 80, dévoilée en septembre 1972, qui fut choisie pour construire la Passat afin de créer des synergies entre les marques du groupe. Volkswagen fait appel au styliste Giugiaro pour créer une carrosserie à deux volumes, une proposition osée au pays des berlines traditionnelles. Mais au moins, Volkswagen se démarque, encore plus avec sa palette de couleurs vives comme les allemands savaient le faire.
Dévoilée courant 1973, la Passat est alors disponible en version deux portes et quatre portes, la voiture n’est pas équipée d’un hayon mais d’une simple porte de malle. Et sous le capot, c’est logiquement les moteurs de l’Audi 80 que le client retrouve, pouvant opter entre un 1,3 litres de 55Ch ou un 1,5 litres de 75Ch avec carburateur simple corps, ou 85Ch avec le double corps. Le reste de la fiche technique est un copié-collé de l’Audi80 : suspensions MacPherson à l’avant et essieu rigide à l’arrière, direction à crémaillère, freinage à disque à l’avant et tambours à l’arrière.
Contrairement à la K70, la Volkswagen Passat est chaudement accueillie par le public, les ventes sont conformes aux prévisions et sont aidées en 1974 avec l’arrivée de la Passat Break, nommée « Variant ». Puis en janvier 1975, Volkswagen répond à la demande des clients en troquant la malle arrière contre un hayon. En 1978 enfin, la Passat reçoit un restylage de la face avant la rendant plus agressive tandis qu’un nouveau tableau de bord prend place dans l’habitacle, avant que le modèle ne s’efface en 1980 pour laisser place à la seconde génération de Passat.
La Passat fonctionne sur le marché européen, c’est également le cas aux Etats-Unis (dans une moindre mesure, certes) où elle est commercialisée sous le nom « Dasher » et proposée avec un quatre cylindres en ligne de 75Cv entre 1974 et 1976, puis avec un 1,6 litres à injection de 78Cv, une offre complétée avec un 1,5 litre Diesel à compter de 1979. Au Brésil enfin, la Passat rencontre un important succès où elle fut vendue de 1974 à 1988, avec des versions spécifiques.
Avec environ 2,5 millions d’unités vendues, la Volkswagen Passat première du nom est une vrai réussite commerciale. Surtout, accompagnée des Scirocco et Golf en 1974, et de la Polo à compter de 1975, la Passat marque le renouveau de Volkswagen et positionne la marque sur des créneaux où elle n’était jusque là pas attendue.
Bonjour à tous les passionnés.
J’ai restauré une VW Passat 1.3 de 1975, la berline pas le break.
Pour terminer cette restauration, je suis à la recherche d’un tableau de bord.
Est-ce quelqu’un aurait cette perle rare à vendre ou une connaissance qui en serait en possession et qui serait disposé à me le céder?
Merci d’avance.
Claude
Quelqu’un aurait un ordre de prix pour une Passat B1 de 1980 1.3 60 ch146000 km voiture seine très propres je voudrais la vendre mais je ces pas conbien je peu en tiré merci
pour avoir eu une Passat L 1.3 (1272 cc) de 1974, elle faisait 60 ch et non pas 55 ch. Le moteur était donné pour avoir été testé à 12000 tr/min et fonctionnait à 6000 tr au régime max.
La coupe 2 volumes était dans l’air du temps avec les R20/R30, Simca-Chrysler 1307/1308, CX, etc…
très bonne tenue de route, voiture confortable mais aspect intérieur un peu « cheap » avec le faux bois en véritable plastoque de piètre qualité
l’absence de hayon n’était pas génante, l’accès se faisait bien
voiture très gourmande en regard de sa faible puissance (13l/100), un classique chez VW
j ai eu exactement la meme et sauf erreur de ma part je n excedais pas 8 litres aux 100 !!!!! en roulant correctement et pourtant à l epoque on avait tendance à rouler plutot un peu fort
voiture que j avais achetee d occas à env 100000 et que j ai gardé une dizaine d années sans faire la moindre réparation hors entretien courant
EXCELLENT SOUVENIR
Ces autos étaient extrêmement légères, guère plus de 850kg pour 85cv c’était une boule de nerf – bruyante – même si beaucoup moins puissante que la 80 GTE qui recevait le 110cv injecté peu avant son lancement sur la Golf GTI