Les années 1970 sont marquées par la prise de conscience politique des dangers de la route, avec en point d’orgue, la mortalité. L’Etat français se donne l’ambition de réduire le nombre de victime de la route et demande, entre autres, aux constructeurs d’améliorer la sécurité des automobiles. Peugeot lance notamment une étude sur la 104, nommée VLS…
Tout au long des années 1970, à l’initiative de plusieurs Etats dont notamment les Etats-Unis, le grand public voit fleurir plusieurs études automobiles autour de la sécurité auprès de nombreux constructeurs, parmi lesquels, entre autres, Volvo, Renault, Fiat, Ford… En France, après une année 1972 particulièrement mortelle sur les routes, l’Etat français missionne Renault de produire une étude de voiture de sécurité, la BRV, dévoilée en 1974. Peugeot travaille également de son côté à la sécurité automobile, lors de l’étude de la 305, un groupe de travail met au point la VSS (pour Véhicule Synthèse Sécurité) présentée en 1975.
En 1979, la France accueille une conférence internationale sur les véhicules de sécurité, l’occasion de présenter le savoir-faire français aux travers des constructeurs, qui sont invité à étudier la sécurité passive sur des voitures de taille modeste. Quand Renault présente l’EPURE, une étude sur base de Renault 5, Peugeot dévoile la VLS (pour Véhicule Léger Sécurité) réalisée à partir d’une Peugeot 104, dont l’objectif est de protéger ses occupants mais aussi les piétons et cyclistes.
Parmi les modifications, la face avant de la voiture est optimisée pour amoindrir les chocs avec les piétons, les boucliers sont plus épais et les montants de pare-brise doublés. Pour la protection des occupants, la structure est améliorée avec davantage de traverses, les portes renforcés, l’utilisation d’éléments en mousse dans l’habitacle, des ceintures de sécurité pour chaque occupant ainsi que des appuie-têtes. Des pistes de travail qui permettent de nouvelles réflexions sur les modèles en cours de développement…