En 1985, Austin Rover lance la Mini Ritz, la première série limitée d’une collection autour de Londres. Après une version Chelsea lancée elle aussi en 1985, et jugée trop timide, Austin Rover dévoile le 19 juin 1986 la troisième déclinaison de la « London collection » avec la Piccadilly, du nom de la même place réputée être le centre de l’Empire britannique.
Répondant sans doute aux critiques d’une Mini Chelsea trop timorée, la Piccadilly se pare d’une teinte dorée – le Cashmere Gold – complété d’un simple liseré sable qui parcoure les flancs de la voiture, ainsi que trois décalcomanie « Piccadilly» se plaçant sur les ailes arrière et la malle de coffre. La présentation extérieure est complétée avec des éléments chromés (pare-chocs, poignées de portes…) et des enjoliveurs en plastique recouvrant les jantes 12 pouces.
Réalisée sur la base d’une Mini 1000 City, la Piccadilly récupère logiquement le quatre cylindres en ligne de 998cm3, boite quatre, proposant 42Ch. Dans l’habitacle, rappelons que la version City est une version économique, toutefois, Austin rajoute quelques éléments pour améliorer la présentation et le confort : garnitures rayées de couleur rouge, café et chocolat, appuie-tête sur les fauteuils avant, sellerie spécifique monogrammée « Piccadilly, sans oublier l’installation d’un autoradio.
Série limitée oblige, la Mini Piccadilly ne fut produite qu’à 2.500 unités, commercialisées principalement au Royaume-uni, moyennant le prix de 3.928 £, quelques exemplaires ont toutefois été distribués en France (où elle était vendue 42.000 francs) ainsi qu’au Japon.