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Grand Prix de Limoges Classic 2022

                 Chaque année, après les vacances d’été, le site d’Ester Technopole, réputé localement pour accueillir des entreprises scientifiques et technologiques, accueille le Grand Prix Historique de Limoges. Cette année, c’est presque par hasard puisque le 6ème Grand Prix Limoges Classic devait avoir lieu en Juin, avant d’être reporté au 10 et 11 septembre.

       Le GP Limoges Historique c’est quoi ? Tout d’abord un circuit de 2,2 kilomètres qui permet aux anciennes et sportives modernes de s’exprimer pendant deux jours. C’est aussi et surtout  un rassemblement autour de la « soucoupe » d’Ester Technopole. En marge de cet évènement organisé par l’Automobile Club du Limousin, une balade de 70km était organisée autour de Limoges le Dimanche matin, ainsi qu’un concours d’élégance le Samedi en fin d’après-midi. 

Une édition au bilan contrasté 

               Si les organisateurs attendaient 500 voitures (annonce dans le journal local en aout dernier), je doute que ce chiffre ait été atteint. Les plateaux prévus pour les démonstrations sur le circuit étaient d’ailleurs plus réduits que l’an dernier, si bien qu’il a fallut mixer les catégories pour assurer un minimum de voitures en piste. Cela a fait des heureux, les pilotes, qui ont ainsi pu tourner bien plus que prévu ! Comme le dit l’expression, la critique est aisée mais l’art est difficile. Reconnaissons néanmoins au Grand Prix Limoges Classic un beau plateau pour la partie exposition, des centaines de voitures présentées de tout type, de l’avant-guerre aux sportives modernes, il y en avait pour tous les gouts. Et finalement, compte-tenu de l’agenda en Haute-Vienne, le GP Limoges Classic ne s’en sort pas si mal (voir :  »un calendrier compliqué » en fin d’article). Autre point fort, l’organisation en béton armé, tout était bien cadré et il n’y a pas eu d’accroc… Et de l’aveu des personnes présentes, le concours d’élégance a attiré foule et était de qualité. 

               L’Automobile Club du Limousin attendait un public nombreux, il a répondu présent. La richesse du plateau permettait à chacun de trouver son intérêt, et les démonstrations assuraient le spectacle, notamment au niveau du rond-point où certains pilotes se faisait plaisir à faire crisser leurs pneus, ou mieux, faire du drift. Pour les amateurs de vocalises, il étaient servis quelques mètres plus loin avec un virage à l’équerre suivi d’une ligne droite. 

               Sur ce type d’évènement, on attend des voitures d’exception et des « avant-guerre ». Sur les voitures d’exception, le public pouvait trouver son compte avec les supercars. Pour les « avant-guerre », le public était servit. Parmi mes préférées du week-end, deux Delahaye, une Darmont, et une Georges Irat magnifiquement restaurée. Plus communes, les Citroën des années 1920 étaient de la partie. 

             Ceci n’est pas une Ferrari 330 P4. Mais une Coste C1. Pas réellement une réplique, il s’agit d’une voiture française produite à une vingtaine d’exemplaires, que nous vous avions présenté sur le site il y a quelques années : Coste C1 – 1996

              De la belle Italienne : Deux Lancia Stratos étaient de la partie (mais une seule en photo), mais aussi cette Alfa Romeo Giulia, et une De Tomaso Pantera GT5-S. Cette dernière avait également été présentée sur le site : De Tomaso Pantera GT5-S – 1989. Enfin, qui dit italiennes dit Ferrari, présentes en nombre, j’ai retenu une 308 et une F355. 

            Du côté des allemandes, principalement des Porsche. 356, 550 Spyder (réplique) et RUF. Et bien évidement, beaucoup de Porsche 911 dont on pouvait retracer quasiment toutes les générations.

             Nos Berlinettes françaises étaient bien là. Les Alpine A110, incontournables sur ce genre d’évènement. Une rivale nommée Matra Djet était également  de la partie. 

          Si on reste chez Alpine, vous aviez le choix entre A310 quatre cylindres ou V6… 

              Chez les anglaises, encore de la diversité. Des Jaguar XJ, une magnifique Mini Marcos. Plus courantes, des Mini, MG B, Triumph Spitfire ou autres Morgan étaient de sortie. 

             Pas mal d’Américaines aussi. Il y avait de la Corvette en pagaille, des Ford Mustang. Moins banales, une Pontiac GTO  et une Le Mans. Une Chevrolet Camaro, une Cadillac Cabriolet de Ville. Bonne note au garage Duchambon qui exposait un impressionnant camion américain. Pour être complet, citons la présence d’une réplique de Ford GT40. 

           Revenons dans nos contrés avec de la belle Française, j’ai nommé Ford SAF Vedette Cabriolet, Citroën DS Cabriolet et une Simca 9 Sport.  

       Il y avait aussi de la voiture populaire, j’ai retenu une Renault 8 et R5 TS, ainsi que deux Méhari parmi tant d’autres… 

                Plus récentes, parmi les Youngtimers, il y avait pléthore de Renault Clio Williams. Notons également, pour rester chez le Losange, une R5 Alpine Turbo et un coupé R17. Une rare Talbot Sunbeam était exposée, et parmi les italiennes, une Lancia Delta Integrale et deux Alfa Romeo cabriolet : Spider et GTV. 

      Pour terminer, je me permets un Hors-sujet avec deux sportives modernes, une Mégane Trophy-R, l’une des dernières créations de Renault Sport pour laisser le flambeau à Alpine, dont une A110 à la teinte désirable était présente. 

Un calendrier compliqué :

        Ce week-end, les passionnés d’anciennes avaient de quoi faire autour de Limoges, puisque en parallèle du Grand Prix Limoges Historique, il y avait de nombreux rassemblements. Samedi, une manifestation à Séreilhac accueillait des véhicules américains (voitures anciennes, Harley et Hot-rod). Le dimanche, on notait un rassemblement au Vigen ainsi qu’une rencontre interclub à Saint-Brice-sur-Vienne. Sans oublier Légend’Air à Saint-Junien qui permet d’exposer des anciennes. Plus loin, le Circuit du Val de Vienne (1h15 de Limoges) accueillait l’Historic Tour… Une semaine plus tôt, Périgueux accueillait les Vintage Days… la semaine suivante, c’est les Remparts à Angoulême…


      Le chevauchement des rassemblements, cela arrive. Mais à multiplier les rassemblements et disperser les forces, on a des évènements moins marquants, ne récompensant que peu les bénévoles sans lesquels rien ne pourrait exister. D’ailleurs, combien de clubs ne manquant pas de bras ?