Pendant ses premières années sous l’ère Volkswagen, la philosophie d’Audi n’est pas encore définie, mais la marque s’oriente vers le haut de gamme. En 1979, pour répondre à la demande de la clientèle, Audi présente la 200, une berline haut de gamme dérivée de la 100, elle ne fut produite que quelques mois…
A la fin des années 1970, Audi est une jeune marque qui n’a qu’une petite dizaine d’années au compteur, elle est issue de l’ancien constructeur AutoUnion suite à son rachat par Volkswagen en 1965. A cette époque, la philosophie de la marque n’est pas tout à fait clairement définie mais Audi se dirige petit à petit vers le haut de gamme, à commercer avec l’Audi 100 dévoilée en 1968 et qui a connu un important succès (lire aussi : Audi 100 C1). Une seconde génération suit partir de 1976 pour contrer les Mercedes W123 et autres BMW Série 5, mais l’heure est désormais aux berlines plus haut de gamme, Mercedes Classe S et BMW série 7 en tête.
Toutefois, la gamme Audi ne comporte pas de voiture capable de rivaliser avec ces dernières, et pour opérer sa montée en gamme, Audi réalise une nouvelle voiture, l’Audi 200, sur la base de l’Audi 100 C2 qui chapeaute alors la gamme du constructeur aux quatre anneaux. Sous le capot, la voiture reprend le moteur le plus puissant de l’audiovisuel 100, à savoir le cinq cylindres en ligne de 2,1 litres de cylindrée, lequel offre 136Ch . La transmission s’effectue aux roues avant, la voiture s’équipe d’une boite manuelle à cinq rapports, ou en option, une boite automatique est disponible, une option appréciée aux Etats-Unis où a voiture y est commercialisée sous la dénomination Audi 5000.
Côté esthétique, l’Audi 200 ne diffère peu de l’Audi 100, seule la longueur de la voiture est augmentée de quelques millimètre en raison de pare-chocs légèrement plus grands. Pour le reste, il s’agit d’une berline à trois volumes, la face avant est remaniée pour accueillir des doubles optiques, la finition de la voiture est améliorée avec de larges bandes en plastique noir sur les flancs, du chrome apparaît sur les pare-chocs. Du point de vue de l’équipement, l’Audi 200 reprend la finition de l’Audi 100 CD et la propose de série, elle comprend quatre appuie-têtes, des fauteuils recouvert de velours, un lecteur cassette stéréo, la fermeture centralisée des portes et les vitres électriques.
En février 1980, Audi présente l’Audi 100 5T qui propose une nouvelle motorisation, toujours sur la base du cinq cylindres de 2,1 litres mais cette fois, équipé d’un turbo KKK qui augmente la puissance à 170Ch, les performances sont de premier ordre avec une pointe à 202km/h et un 0 à 100km/h effectué en 9 secondes. Cette version propulse Audi sur le devant de la scène en matière de performances et met un coup de projecteur sur le modèle. Au final, l’Audi 200, quelque soit la version, s’arrête en 1982, après 51.000 unités vendues et laisse sa place à une seconde génération d’Audi 200, la C3, encore bien plus convaincante…
Très bons articles sur Citroën dont certains avec qui j’ai travaillé au bureau d’étude (Mrs Becchia. Mages Forceau et l’inoubliable Bertoni un homme très intelligent et sympathique
J’adore ce genre d’articles qui me font remonter des bons souvenirs de la rue du théâtre.
Transmission aux roues arrière? Audi depuis le redémarrage de la marque en 1965 a toujours été fidèle à la traction avant( Comme DKW qui la précédé , avant dans les années 80 d’étre le leadr de la transmission intégrale
En effet, les Audi ont cette caractéristique d’avoir toujours été fidèles à la traction (ou intégrale en effet) contrairement aux autres constructeurs allemands (mis à part Volkswagen avec sa Passat, mais d’un gabarit inférieur) qui en cette période de fin des années 70, début 80, avaient dans leurs hauts de gamme uniquement des propulsions.