Depuis sa création en 1953, Seat construit à quelques exceptions près des Fiat sous licence, ainsi, la plupart des petites italiennes auront leur homologue espagnole. La Fiat Panda n’y échappe pas, présentée en 1980, elle fut suivie de quelques jours par la Seat Panda, en tout point identique si ce n’est les logos…
La Seat Panda est donc présentée en 1980 et sa production démarre dans la foulée au sein de l’usine de Pampelune ainsi que dans l’usine de Barcelone. Présentée sous le nom Panda 45 avec le moteur de la Fiat 127, à savoir le quatre cylindres en ligne de 903cm3, la voiture proposait une puissance de 45Ch, de quoi transporter les 680kg de la voiture jusqu‘à 131km/h.
La Seat Panda 45 est épaulée par la Panda 35 équipée d’un moteur plus petit, le quatre cylindres de 843cm3 provenant de la Seat 850 et développant 35Ch, avec des performances moindres (125km/h en vitesse maximale) mais qui avait l’avantage de proposer un prix plus bas. Et pour offrir un prix contenu, la Panda 35 abandonne la lunette arrière chauffante équipée d’une essuie-glace, ou encore les appuie-têtes. Enfin, plus tardivement apparait la Panda 40, toujours équipée du moteur 903cm3 mais avec un taux de compression réduit et un carburateur spécifique afin de rouler à l’essence ordinaire.
Mais si les liens entre Fiat et Seat ont été très forts, ils se compliquent à partir de la fin de l’année 1980. En effet, à cette date, le contrat initial entre les deux firmes se termine sans qu’il ne soit renouvelé, puisque Seat était en mauvaise posture financière. Pour autant, l’Etat espagnol prévoyait un plan pour dynamiser Seat par le biais de plan de restructuration et d’une recapitalisation prévue pour 1982. Si Fiat était d’accord sur le principe, jamais la firme italienne ne croit Seat capable de se transformer, et fait capoter la recapitalisation. En effet, Fiat aurait du devenir propriétaire à 81% de Seat en échange de contreparties offertes par l’Etat espagnol. En 1981, le désaccord est tel que Fiat se débarrasse de sa participation dans Seat pour une somme modique…
Seat sort de l’escarcelle Fiat et prend son envol, et continue la production des modèles Fiat produit sous licence. Malgré les attaques de Fiat devant la justice pour faire cesser cette production, la firme italienne perd. Seat devient donc indépendant, mais va se trouver dans une situation particulière : être en concurrence directe avec Fiat, et ce sur son propre marché puisque Fiat décide d’entrer en Espagne courant 1981, avec une Fiat Panda prévue pour le marché espagnol.
Pour s’en différencier, Seat procède à un léger restylage de la Panda en 1983, et l’on voit apparaître le nom de « Marbella ». Pas encore dénomination du modèle, la Seat Panda Marbella est en réalité la version haut de gamme de la Panda. Dans le même temps, Seat fait vivre la Panda en créant diverses séries limités (Montana, Movida…), et la Seat Panda connait son heure de gloire fin 1982 lorsqu’elle sert de papamobile pour Jean-Paul II.
Mais garder le nom de « Panda » n’était pas viable pour Seat qui devait se démarquer encore plus de sa jumelle italienne, c’est pourquoi après 463.418 Panda produites, Seat procède à un second restylage en 1986, et procède à un changement de nom pour devenir… Marbella. Mais ceci, c’est une autre histoire.
seat marbella depuis 1995 pas une panne ,peinture parfaite que dire sinon pas assez reconnu a l epoque en 2019 controle technique ne passera pas pourquoi mystere