L’une des premières œuvres de Roger Baillon en tant que carrossier automobile fut une Talbot-Lago T120 carrossée en coach. Réalisée entre la fin 1946 et début 1947, cette Talbot-Lago T120 fut même présentée lors du salon de l’automobile de Paris en octobre 1947, sans doute avec l’idée de trouver des débouchés pour son activité de carrossier. Roger Baillon n’obtiendra toutefois aucune commande lors de ce salon, mais fut cependant remarqué par Anthony Lago, le repreneur du constructeur Talbot.
Succès d’estime pour cette carrosserie, mais déjà, cette T120 présente l’ensemble des éléments du style de Roger Baillon, notamment la calandre chromée à joncs larges, une idée qui sera reprise m’année suivante sur l’Oiseau Bleu, tout comme large part laissée au chrome pour décorer l’avant !
Merci d’avoir répondu à ma recherche !
Il n’y a pas, à mon avis de réels « tics » de R. Baillon dans cette voiture.
Par contre, il y a bien le style aviation dans sa Simca:
** obus central AV.
** dérive centrale AR (sans appuie tête).
** dérives en ailerons d’ailes AR.
Et il y a une grosse erreur de dessin (faute de moyen ?) pour la T 120: c’est d’avoir conservé la « cellule », qui est très cubique, et surtout le pare brise en 1 partie, donc plate et peu enveloppant.
Mais, pour cette rude période de l’immédiat après guerre, c’est de la belle ouvrage.
Il faut aussi remarquer que sa réalisation suivante a été faite sur une base Simca, beaucoup plus réaliste sur les possibilités de marché et volume, étant donné le prix de ces 2 modèles !!!
Hervé
PS: pourriez vous prendre l’habitude de citer la source des documents, ce qui peut donner l’occasion à d’autres de libeller d’autres photos déja scannées, du même article-revue ????
Pour la source : livre Artcurial sur la vente Baillon, le journal « La Nouvelle République » l’avait aussi publiée mais je ne trouve plus la référence.
Pour cette voiture, il n’y a pas à proprement parler de tics mais on voit apparaître plusieurs éléments qui seront présents sur les prochaines créations de Baillon : la calandre entièrement chromée voulant donner un aspect « futuriste » pour l’époque, les feux derrières des grilles, plus tard mis derrière la calandre. Ce ne sont pas forcément des tics mais ce sont des éléments que l’on retrouve dans les œuvres de Baillon et qui donnent une cohérence à l’ensemble.
Quant à la T120, en effet, la création est loin d’être l’une des meilleures carrosserie que l’on ait pu voir, mais pour une première, cela reste intéressant. Dans les défauts, je trouve aussi que les ailes avant montent trop haut et sont trop « rondes », ce qui casse l’élan donné par le museau … Quand au fait d’avoir conservé la cellule centrale, je n’en connais pas la cause, mais sans doute faut-il garder à l’esprit que c’était une de ces premières réalisation, et peut-être Roger Baillon ne se sentait-il pas de faire toute une carrosserie ? L’idée de l’absence de moyen est également intéressante, quand on sait que le métal dans l’immédiat de l’après guerre était rationné.
Alex’