Un an après la présentation de la BX 4×4, Citroën décline la transmission intégrale à la BX GTI, complétant la gamme des BX sportives. Cette dernière lui permet de répondre à la mode du moment, les berlines performances à transmission intégrale… 

                 Avec la présentation de la BX 4×4 en 1988 (et effectivement commercialisée en 1989), Citroën offre une nouvelle variante de sa berline phare dont la gamme était déjà bien riche. Disposant de variantes sportives, la BX dispose de moteurs performants et désormais, d’une version intégrale. Il restait encore à lier les deux pour proposer une berline performante dans le ton de l’époque, capable de jouer face aux R21 Turbo Quadra et Peugeot 405 Mi16 4×4 : la BX GTI 4×4.

                  Commercialisée à partir de l’année 1989, la BX GTI 4×4 est une BX 4×4 de base, qui reprend le moteur de la GTI et ses 125ch (contre 107Ch sur la BX 4×4) et son look de sportive : pare-chocs avant à jupe intégrant des antibrouillards, jantes aluminium (en option !) et aileron sur le hayon. Sur le plan des performances, la BX GTi 4×4 fait mieux que la BX 4×4, mais elle ne peut égaler la BX GTi, le poids de la transmission intégrale n’aidant pas.

              Néanmoins, ce que la GTI 4×4 perd en performances par rapport à la simple GTI, elle le gagne sur le plan du confort et de la tenue de route. Si les suspensions hydropneumatiques permettent à la BX de disposer d’une des meilleures tenues de route de son segment, la transmission intégrale la rend tout simplement excellente, la BX GTI 4×4 est ainsi collée à la route, elle ne devient sous vireuse que dans ses retranchements.

               Sur le plan du confort, la BX GTi 4×4 propose de série l’ABS (qui n’était qu’en option sur la 4×4) et les vitres teintées. L’ensemble permet à la voiture de tenir la dragée haute à des voitures récentes, alors que la BX affiche déjà 6 ans au compteur. Sur le volet commercial, si la BX GTi 4×4 fut affichée au catalogue jusqu’à la fin de la BX, soit 1993, les ventes de cette version ne s’effectuent qu’au compte gouttes, ce qui en fait une version peu commune de la BX et, compte tenu de sa rareté, digne d’intérêt de nos jours.