L’aventure de la S.C.A.P. débute en 1912 par la construction de voitures automobiles, une société fondée par l’association de Messieurs Launay et Margaria, mécaniciens, qui conçoivent des automobiles en assemblant les meilleures composants qu’ils ont pu rencontrer en réparant des automobiles. Les S.C.A.P. sont ainsi équipées, à leurs débuts, de moteur provenant de la maison Ballot. Pendant la Première Guerre Mondiale, la S.C.A.P. commence à produire des moteurs d’avion sous licence Hispano-Suiza, une production qui s’arrête logiquement à la fin du conflit avec l’arrêt des commandes militaires, le surplus d’avions gênant le développement un marché civil.
La S.C.A.P. se retrouve toutefois avec un atelier à Courbevoie dédié à la production de moteurs, distinct des ateliers d’assemblage d’automobiles situés eux à Boulogne-Billancourt. En 1920, il est fondé la société des anciens établissements SCAP, le siège social est à Courbevoie au 48 rue Victor Hugo, totalement indépendant du constructeur automobile SCAP, et capitalise sur ses compétences pour concevoir et commercialiser ses propres moteurs. On retrouve alors des moteurs fixes destinés à l’industrie, des moteurs pour les bateaux ainsi que des moteurs pour automobiles. Les moteurs SCAP se logent ainsi sous les capots des voitures La Licorne, Tracta, BNC, Bignan… La société des anciens établissements SCAP fait faillite au début de l’année 1929 (1).
Sources
(1) : Le Temps, 28 mars 1929