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Lotus Eclat (1975 -1982)

              Lotus est une marque au sommet de sa gloire au début des années 1970 puisque la firme remporte plusieurs titres en Formule 1, mais la production civile est quelque peu daté avec des voitures trop typées années 1960. Avec cette nouvelle gloire en compétition, Lotus cherche à monter en gamme, un premier cap est franchi avec l’Elite puis l’Eclat lancée en 1975…

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                De 1963 à 1973, le constructeur anglais Lotus remporte six titres au championnat du monde de Formule 1 et utilise l’aura récolté par ces victoires pour assurer la commercialisation de ses voitures civiles. Mais voilà, au début des années 1970, les Lotus sont un peu datées avec leurs formes rondes, mais ces petites voitures sportives connaissent un certain succès auprès du public. Mais désormais, Lotus aimerait disposer de voitures capables de rivaliser avec les grandes sportives italiennes.

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                  Hélas, Lotus n’avait pas les reins assez solides pour réaliser des voitures à la hauteur des Ferrari et autres Maserati. La marque conserve l’idée d’une montée en gamme mais resta terre à terre avec ses moyens, et décide d’explorer de nouveaux segments, notamment vers le break de chasse avec l’Elite 75 lancée en 1974. Puis, sur cette base fut décliné un coupé nommé Eclat lancé l’année suivante, et qui nous intéressera pour cet article.

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                   La Lotus Elite 75 insufflait un nouveau style chez Lotus avec une carrosserie anguleuse et des formes acérées mais la clientèle de la marque était choquée par l’excentricité dece modèle. Par conséquent, Lotus propose dès l’année suivante une voiture aux formes plus conventionnelles, un coupé nommé Eclat dont la commercialisation débute en 1975.

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                      L’Eclat, comme l’Elite 75, marquaient la montée en gamme de Lotus mais la marque restait fidèle à des solutions simples pour éviter de faire exploser les coûts de développement. Ainsi, l’Eclat dispose d’un quatre cylindres en ligne de 1969cm3 placé à l’avant qui développait pas moins de 160Cv aidé par deux carburateurs Dell’Orto, transmis aux roues arrières en passant par une boite manuelle à cinq rapports. Les performances finales sont à la haute, une vitesse maximale de 212km/h ou 7,9 secondes pour passer du 0 à 100km/h.

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             Aussi, la carrosserie de l’Eclat est réalisée en fibre de verre tandis que la structure de la voiture est réalisée en acier, la jonction entre les deux matériaux reste assez aléatoire au point que les premiers clients de l’Eclat (mais aussi de l’Elite 75) essuient les plâtres à grand coup d’infiltration d’eau… Néanmoins, la fibre de verre permet de faire la chasse au poids, l’Eclat ne pèse qu’une tonne sur la balance.

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                  Malgré des qualités indéniables, la Lotus Eclat  resta un échec commercial, le positionnement de la voiture était assez délicat entre l’Elite et l’Esprit, tandis que son prix la plaçait comme rivale de la Mercedes 450 SLC. Malgré tout, la Lotus Eclat tenta de s’imposer jusqu’en 1982, y compris aux Etats-Unis où elle fut proposée avec une boite automatique. Et pour tenter de dynamiser le modèle, Lotus décide de restyler l’Eclat en 1980, puis rajoute l’option « Riviera » en 1981 qui permet à la voiture de se doter d’un toit ouvrant. La production de l’Eclat est estimée à environ 1300 exemplaires avant d’être remplacée par la Lotus Excel, qui était qu’une Eclat profondément remaniée…