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Citroën BX 19 GT (1984-1986)

                    La Citroën BX apparaît dans les concessions Citroën en 1982, elle remplace alors la GSA. Le style de la BX, dessiné par Bertone, dénote sur le marché automobile par des choix radicalement différents et tout en angles. La BX est initialement proposée en deux motorisations, la gamme s’étend petit à petit, notamment en 1985 avec la BX 19 GT, une version haut de gamme et performante. Cependant, sa carrière demeura confidentielle et courte puisque elle disparaît en Juillet 1986.

                Quand Citroën présente la BX en 1982, les passionnés de la marque sont rassurés : Citroën ose et propose des voitures radicalement différentes sur le marché, la marque ne se contente pas de rebadger des Peugeot comme ce fut le cas avec la LNA. Citroën semble encore avoir carte blanche vis-à-vis de sa maison mère, car la BX continue dans la lignée des voitures à suspension hydropneumatique et ne réutilise pas une base Peugeot à l’instar de la Visa.

La Citroën BX…

      La Citroën BX apparaît dans les concessions Citroën en 1982, elle remplace alors la GSA. Le style de la BX, dessiné par Bertone, dénote sur le marché automobile par sa carrosserie tout en angles. La gamme BX s’étend peu à peu et son succès rapide permet de consolider le groupe Peugeot-Citroën en difficultés… [En savoir plus…]

                La BX arrive à convaincre une clientèle et sa commercialisation démarre sur les chapeaux de roues. Mais dans les années 1980, le créneau des berlines performantes émerge et, à l’instar des GTI dont elles dérivent, ces voitures sont un important vecteur publicitaire et améliorent l’image des berlines. Citroën l’investi en 1985 avec la BX 19 GT qui s’équipe d’un quatre cylindres en ligne de 1,9 litres de cylindrée et développant 105 Ch.

                Ce moteur est inauguré par la BX 19 GT, il est capable de propulser la voiture jusqu’à 185km/h, et fut repris la même année par la Peugeot 305 GTX puis par la 205 GTI, mais avec une injection pour cette dernière. Car sur la BX, ce moteur est alimenté par un carburateur Solex double corps, d’où les « quelques » chevaux en moins par rapport à la bombe sochalienne. Mais malgré ce déficit de puissance, la BX 19 GT gagne des points sur le confort grâce à sa suspension hydropneumatique  et son correcteur automatique d’assiette, un atout de taille vis-à-vis de la concurrence. Et du côté de la boite de vitesses, Citroën opte pour une boite cinq à rapports courts qui permettent à la BX 19 GT des démarrages et des reprises qui font pâlir la concurrence.

                Dans l’habitacle, la BX 19 GT offre un équipement complet puisque la voiture s’équipe de vitres électriques à l’avant, d’un ordinateur… Seuls les fauteuils en tweed, dans l’air des années 1980, pourraient faire sourire de nos jours. L’équipement est aussi complet pour l’agrément de conduite, avec une direction assistée, quatre freins à disque et une puissante assistance au freinage.

                Sur le plan de esthétique, la BX 19 GT et sa ligne anguleuse offre un Cx de 0,34, l’un des plus aérodynamique de l’époque. Et pour décorer, la BX 19 GT se pare d’un filet rouge (qui devient noir si le client choisi sa BX en rouge), d’un aileron sur le hayon, d’enjoliveurs spécifiques pour cacher les jantes en tôle, sans oublier les antibrouillards intégrés dans le pare-chocs avant (de série !).

                Si la BX 19 GT était intéressante sur le plan commercial, sa commercialisation cesse courant 1986 après moins de 40.000 exemplaires produits, réparti sur trois millésimes : 1984 (fin), 1985 et 1986. La carrière courte de la BX 19 GT s’explique par le fait que ce modèle ait été occulté par la plus puissante BX Sport, et la course à la puissance dans le segment des berlines sportives la fera remplacer rapidement par une certaine BX GTi…