Dans les années 1980, les constructeurs japonais visent le marché européen et tente de s’y immiscer en force malgré la politique des quotas d’importation. Honda s’en joue et propose en 1983 sa troisième génération de Civic, une petite voiture que le constructeur nippon décline en une gamme complète, dont un break nommé « Civic Shuttle ».
Quand Honda décide d’aller vers le marché automobile, la firme japonaise réalise tout d’abord des roadsters autours de ses moteurs de motos, puis décide de s’orienter vers les petites voitures avec la N360 suivie de la Z600, avant de lancer la Civic, le bet-seller de la marque. En 1983, moins de cinq ans après le lancement de la seconde génération de Civic, Honda propose à sa clientèle la Civic 3 qui se décline d’emblée en quatre versions : coupé, berline, sportive avec la CRX, et celle de cet article, un break nommé « Shuttle ».
Avec cette troisième génération de Civic, Honda fait table rase du passé pour proposer une voiture moderne, capable de séduire le public européen malgré les quotas imposés par l’Europe. Car à cette époque, les japonais font peur, les pays européens décident de protéger leur industrie, à raison car les japonais proposent des voitures fiables, confortables, spacieuses, et bon marché. Surtout, les japonais n’ont pas peur de s’immiscer dans certaines niches, quitte à innover, la Civic Shuttle en est une parfaite illustration.
Avec la Civic Shuttle, Honda chercher a réaliser une voiture offrant un grand espace intérieur malgré la base de la petite Civic. Pour arriver à cet objectif, l’empattement de la Civic est rallongé de 13 centimètres sur la Shuttle. L’habitabilité de la voiture est poussée à son maximum en proposant cinq places et un important volume de coffre; tandis que le concept de la modularité est exploré avec des fauteuils qui peuvent s’incliner de quatre façons différentes !
Outre de disposer d’un beau volume intérieur, la Civic Shuttle offrait un certain luxe à ses occupants, outre les nombreux rangements que disposait la voiture, le client pouvait opter pour une climatisation, des vitres électriques, d’une fermeture centralisée, d’une direction assistée ou encore d’un toit ouvrant électrique, des équipements qui placent la Civic Shuttle dans le haut du panier !
Toutefois, la ligne de la voiture était plutôt ingrate avec des volumes rarement vus sur le marché : voiture courte, haute et fine… La carrosserie de la voiture était plutôt triste avec des surfaces planes d’un certain ennuie. Mais voilà, la Civic Shuttle dispose de sa propre personnalité et a le mérite de ne ressembler à aucune autre voiture. Quant aux moteurs, elle reprenait ceux de la Civic de base, à savoir un 1,3litres ou un 1,5 litres accolés à une boite à cinq rapports. Puis, en 1986, une version 4×4 de la Shuttle fut proposée.
Si la Civic Shuttle n’a pas fonctionné sur le marché, Honda croyait à cette architecture au point de lancer une seconde version en 1987. Sans aller aussi loin que sa rivale Nissan Prairie, la clientèle commençait à chercher des voitures modulables et la Civic Shuttle était l’une des rares voitures à répondre à cette demande, avant que la concurrence ne s’y engouffre. En quelques sorte, la Civic Shuttle préfigurait le monospace compact qui allait émerger dans les années 1990…
Je suis l’heureux propriétaire d’une shuttle de 88, je la restaure petite à petit; la voiture est spacieuse malgré la taille de celle-ci. C’est vraiment une bonne voiture à conduire tous les jours avec une fiabilité exemplaire et économique (1,4 16s) que du bonheur ☺
Bonjour je suis également propriétaire du civic shuttle 87 qui fait parti de la famille (titine) , vous restaurez la votre, savez vous ou je peux me procurer des pièces electrique et surtout condensateur demarrage car aujourdh ui elle est en panne et je n arrive pas a trouver des fournisseurs pieces
Merci pour votre solidarité
Une Shutle de 1985 pour pièces ou remise en route
Ma première voiture rien qu’à moi, achetée d’occasion en 1990 et quelques.
Une version 4×4, équipée GPL, le propriétaire travaillait en Hollande, et je connaissais son fils. comme il partait en retraite il avait décidé de changer de voiture. Je l’ai achetée à la valeur de reprise d’un garage, autant dire pour une bouchée de pain. Le jour ou le propriétaire me l’a amené il a été pris dans un carambolage sur l’A22 … épave … je l’avais essayé sur une cinquantaine de km, les seuls kilomètres réalisés à son volant, j’avais bien aimé. Un grand regret 🙁