A la fin des années 1940, l’Espagne sort de plusieurs années de guerre, période qui débute en 1936 avec la guerre civile et qui se terminera en 1939, puis lui succède la seconde guerre mondiale durant laquelle l’Espagne tentera d’être neutre malgré quelques aides apportées aux allemands ou alliés. Quoiqu’il en soit, l’Espagne est depuis peu réunifiée, la paix revenue, mais les aspects sociaux sont pour le moins désastreux : la société vie dans une certaine précarité. Preuve en est, en ce qui concerne l’automobile, on dénombre dans les statistiques 3,1 véhicules (pas seulement des voitures) pour 1.000 habitants. La mise sur roues de la société est une nécessité majeure, d’autant plus que l’Espagne voit naitre de multiples artisans, plus ou moins industrialisés, qui proposent des voiturettes. La demande en automobile commence à naitre, et ce n‘est pas les voiturettes qui la satisferont. Ainsi va naître SEAT….
L’histoire de SEAT commence au milieu du XXème siècle, le 9 Mai 1950 pour être précis, sous l’impulsion du gouvernement franquiste soucieux de donner à l’Espagne une force industrielle, afin de disposer d’une certaine indépendance économique. C’est ainsi que l’INI, Instituto Nacional de Industria, se rapproche du constructeur italien FIAT, afin de créer SEAT, acronyme de Sociedad Espanola de Automoviles de Turismo. L’accord passé est un partenariat de trente ans, par Fiat sera détenteur de 7% de SEAT, et confiera son savoir faire à la future marque espagnole, qui sera détenu à 51% par l’INI. Reste 42% de SEAT qui seront aux mains de différentes banques espagnoles.
L’accord avec un autre constructeur était indispensable pour faire naître Seat, si la volonté de créer Seat était avant tout animé pour des raisons de prestige, partir d’une page blanche, qui plus est avec une industrie sans compétence dans le milieu automobile était inconcevable. D’autant plus que la volonté était que ce constructeur apparaisse le plus rapidement sur le marché.
Pour cet accord, Fiat fut avant tout choisi parce qu’il était l’un des rares constructeurs accepter un tel contrat, mais surtout parce que la marque italienne se distinguait par ses petits véhicules qui sembleraient les plus adaptés pour le marché hispanique. Quant au contrat en lui-même, celui-ci prévoyait l’envoie des voitures en kit pour être assemblées en Espagne par la pratique du CKD, avant petit à petit de prendre son envol avec une production sous licence avec des pièces de conception locale.
De ce projet à sa concrétisation, il faudra encore trois années, le temps de construire une usine et de l’équiper. Cette première usine s’installera dans la zone franche de Barcelone, un lieux choisi de part sa proximité avec l’Italie, mais aussi parce que cette zone, attenante au port de Barcelone, était la plaque tournante de l’économie espagnole, avec la présence d’autres usines, notamment de constructeurs automobiles, à l’instar d’Hispano-Suiza… Bien que cette activité était encore embryonnaire, il y avait de la main d’œuvre qualifiée. Quant à l’usine, elle fut inaugurée le 05 Juin 1953, elle fut construite sur un site de 20 hectares.
Quant à la première Seat produite, il faut encore attendre quelques mois, puisque cet événement se réalise le 13 Novembre 1953. Il s’agit d’une Seat 1400A, identique en tout point avec la Fiat éponyme, s’il on excepte le logo sur le capot et le monogramme sur la malle arrière. Cette première voiture est une berline à quatre portes à propulsion arrière, avec un moteur quatre cylindres en ligne de 44Cv. La production journalière s’établissait à 5 voitures par jour, pour un nombre d’ouvriers estimé à 925.
13 novembre 1953 : la première Seat fut
C’est le 11 novembre 1953 que la première voiture sortait des chaînes de production de l’usine de la Zona Franca de Barcelone. La voiture est en tout point identique à la Fiat éponyme, si l’on excepte le logo sur le capot et le monogramme sur la malle arrière. L’aventure de Seat était lancée…
Mais cette voiture, trop chère pour la grande majorité de la population, et trop peu valorisante pour les nantis, n’aura que peu de succès, mais Seat compense cela en remportant de nombreuses commandes auprès des compagnies de taxis, ainsi qu’auprès des administrations. Des versions spécifiques, comme des ambulances, des corbillards, permettent de maintenir le niveau de la production.
Malgré tout, les ventes demeurent anecdotiques, en 1956, la production journalière s’établit à seulement 42 voitures par jour. Mais néanmoins, les premiers apports de cette voiture se font sentir sur l’économie espagnole, puisque les premières pièces commencent à être sous traitées localement.
Dans cette Espagne encore marqué par la guerre, avec un niveau de vie assez faible, la Seat 1400 demeure hors de la porté d’un grand nombre de la population. Seat doit donc proposer une voiture plus petite, et cela tombe bien, puisque Fiat vient de présenter en 1955 la Fiat 600. Cette voiture intéresse Seat et sera donc produite à Barcelone sous la dénomination Seat 600. Et c’est avec cette voiture que la marque hispanique prend son envol, présentée en 1957, prix abordable et fiabilité présente, la Seat 600 permet de convertir une grande partie de l’Espagne à l’automobile.
Pour beaucoup d’espagnols, la Seat 600 fut leur première automobile, leur permettant d’améliorer leur qualité de vie en facilitant leur mobilité, mais aussi en leur donnant une certaine liberté, celle du voyage. Et si un embryon de concurrence se fait présente, notamment de FASA qui produit les Renault 4CV et Dauphine sous licence, ou encore Authi avec la Mini, le prix de la Seat 600 reste son principal argument.
Au cour des années 1960, la société espagnole va démarrer son développement économique, les trains de vie augmentent, le besoin en automobile se fait encore plus présent. La Seat 600 rafle la mise, les ventes bondissent, et Seat prévoit d’élargir sa gamme. Quant à la 600, produite de 1955 à 1973, c’est 815.449 exemplaires qui furent assemblés !
Seat débute ainsi son développement, en 1963 apparait la Seat 1500, une berline à quatre portes; puis en 1966 la Seat 850 complète l’offre de la marque dans ses points de ventes. Des modèles tout deux dérivés des modèles éponymes de Fiat. Mais Seat ne se contente pas d’assembler des modèles Fiat, la marque va innover en créant sa première voiture, la Seat 800. Celle-ci apparait en 1964, et n’est en réalité qu’une Seat 600 à quatre portes. Plus tard, la Seat 850 sera elle aussi déclinée en variante quatre portes, mais aussi une variante deux portes avec un coffre allongé. Seat commence à acquérir une certaine autonomie vis à vis de Fiat.
Seat va également en 1965 débuter les exportations, mais là-dessus, Fiat va rapidement s’y opposer. En effet, le contrat initial signé en 1950 stipulait que Seat ne devait pas rentrer en concurrence directe avec la marque italienne, ce qui limitait les débouchés. Néanmoins, Seat trouve quelques échappatoires, vers la Colombie tout d’abord en échange de café, mais aussi vers la Finlande où Seat réussira pendant quelques mois à figurer parmi les voitures les plus vendues.
En 1968, apparait la Seat 124, une petite berline, et peu de temps après, la millionième Seat sort des chaines, qui fut une Seat 124 Jaune offerte lors d’un jeu télévisé. L’année suivante, Seat apporte des modifications à la 124 en créant la remarquable Seat 1430, une version plus rapide et plus luxueuse. Avec la 1430, le sport automobile va apparaitre en Espagne, et émerge alors une division sportive chez Seat qui permettra un engagement en compétition à partir de 1971. Quelques titres nationaux seront décrochés dans les années qui suivront. En contrepartie de l’apport de la berline 124, Fiat augmente sa participation au capital de Seat à 36% dès 1966.
Au cour des années 1970, Seat conforte sa place de premier constructeur espagnol, et devient en 1974 le huitième constructeur européen avec un chiffre d’affaire estimé de huit milliards de dollars. La même année, 50% du parc automobile espagnol était composé de Seat ! En 20 ans, Seat était devenue l’une des plus grandes entreprises industrielles de l’Espagne, faisant la fierté du pays. Côté compétition, l’implication de Seat continue, avec la création des Seat Formula 1430, une formule promotion qui a pour but de former les espagnols à la conduite de monoplaces afin de trouver les futurs talents.
Durant cette époque, Seat renouvelle sa gamme, la Seat 1500 laisse sa place à la Seat 132, et du côté des citadines, arrive en 1972 la Seat 12, qui comme sa cousine Fiat, place la marque dans une certaine modernité avec l’arrivée de la traction avant.
Petit à petit, d’autres modèles à la carrosserie spécifiquement crée par Seat arrivent sur le marché, la Seat 133 en 1974 sur la base d’une Seat 850, dont Fiat autorisera la commercialisation en Egypte et en Argentine. Puis la Seat 127 sera déclinée en version commerciale, et enfin la rarissime mais emblématique Seat 1200-1430 Sport qui fut lancée en 1976.
En 1975, Seat augmente sa force de production en ouvrant une seconde usine, à Pampelune. La même année, Franco meurt, la démocratie fait son retour en Espagne, et commence une politique d’ouverture à l’Europe, ce qui a pour effet d’ouvrir l’automobile à plus de concurrence en Espagne. Seat en pâtit lourdement, les ventes s’effritent, tandis que dans le même temps, Fiat va pâtir de problème de qualité, notamment de corrosion sur la carrosserie, qui va rebondir sur l’image de Seat.
En 1978, Seat assemble son quatre millionième exemplaire, en même temps que la marque inaugure son millième point de vente en Espagne. Apparaissent également de nouveaux modèles, Seat 128, 131 et Ritmo, quant au reste de la gamme, la 127 et la 132 sont remis aux goûts du jours. En dépit de ces nouveautés, les ventes chutent, les comptes de Seat passent dans le rouge. Toujours en 1978, le gouvernement espagnol et l’INI décident de vendre une partie des parts de SEAT à Fiat qui porte sa participation à 50%.
Mais comme la pérennité de Seat est compromise, l’INI propose de céder tout ou partie de ses parts à Fiat. le constructeur italien accepte les discussions, mais à plusieurs conditions : liberté de fixation des prix, plan de réduction des effectifs et obtention de prêts de la part de l’Etat Espagnol. Comme la situation l’y oblige, mais peut être aussi pour montrer la volonté des espagnols à faire des efforts, il est procédé à un premier plan de licenciements. Des efforts trop faibles couplés à des ventes qui ne se redressent pas, et les comptes de Seat restent dans le rouge. Au cours des audits menés par Fiat, il s’avère que la dette de SEAT est plus importante qu’annoncée, l’effectif pléthorique… Le PDG de Fiat, G. Agnelli, fait trainer les discussions jusqu’à la date butoir.
Pour autant, 1980 voit apparaitre la Seat Panda. Avec l’absence de rachat des parts par Fiat, les relations entre les deux entreprises sont ternies, les rancunes apparaissent. Mais surtout, avec l’ouverture du marché espagnol, et la fin du contrat Fiat-Seat, la marque italienne peut désormais vendre librement ses voitures en Espagne sans passer par l’intermédiaire de Seat.
Le contrat ne sera pas renouvelé entre les deux marques, mais Seat allait-elle pouvoir continuer à produire les modèles issus des Fiat ? Il ne semble faire aucun soucis pour le marché espagnol, mais Seat pouvant désormais exporter, des conflits apparaissent entre les deux marques. Ces derniers seront réglés au tribunal à Paris, et seront tous remporté par la Seat. La marque espagnole demeurent désormais libre.
Preuve de la fin des relations entre Seat et Fiat, la marque italienne revend ses parts en 1981 à l’INI au prix symbolique de un Peseta. L’INI devient donc seule maitre à bord, mais gérer un constructeur automobile va s’avérer une tâche plus complexe que prévue. En 1982, un rapprochement avec Volkswagen-Audi est enclenché, il débouchera sur un contrat portant sur une entrée au capital de la marque allemande, mais aussi un partage de technologie envers le groupe Seat en contrepartie de la production des Polo et Passat en Espagne. De plus, Seat négocie l’entrée de ses modèles dans le réseau de distribution de Volkswagen-Audi. Les portes de l’Europe étaient alors grandes ouvertes.
Moment de transition pour Seat, la fin du contrat avec Fiat lui permet de renouveler sa gamme, chose plus ou moins contrainte pour éviter un procès en contrefaçon par Fiat, ainsi, la Seat 127 devient Fura, la Ritmo devient Ronda, seule la Panda garde son nom jusqu‘en 1986 où il est troqué contre celui de Marbella. Mais ce changement de nom n’est pas le seul, Seat devant modifier 25% de la composition de ses voitures, permettant de faire une distinction entre les modèles Fiat et Seat. Néanmoins, le remodelage de la Seat Ronda sera jugé trop proche de la Ritmo, elle-même revue en 1982, un nouveau litige apparait entre les deux anciens partenaires, affaire jugée devant le TGI de Paris en faveur de Seat. Dans le même temps, le logo de Seat change, devenant un S stylisé de couleur bleue.
Gagnant le procès de la Ronda, Seat va développer sur cette base une berline, la Malaga, qui fut commercialisée à partir de 1985 jusqu’en 1992; les ventes si elles sont assez bonnes en Espagne, demeurent catastrophiques à l’export.
Quant au nouveau contrat avec Volkswagen, il devait assurer la pérennité de la marque, d’autant plus que Seat préparait depuis quelques années sa première voiture 100% maison : l’Ibiza. Cette voiture se veut ambitieuse, et Seat mis toute les chances de son côté, le dessin est signé Giugaro, présentant une ligne moderne, dans l’ère de l’époque, et présentait trois motorisations issues de la Fiat Uno, deux essence et un Diesel, sans oublier la version SXI à injection Porsche. Lancée en 1984, l’Ibiza rencontrera de suite son public, mais n’atteindra jamais les chiffres de ventes espérés par l’INI pour amortir les frais de développement. Par conséquent, l’INI revend une partie de sa participation à Volkswagen, qui devient en Juin 1986 l’actionnaire majoritaire de Seat avec 51%, auquel se rajouteront 24% supplémentaires en décembre de la même année.
Côté exportations, Seat commence à prendre en Europe, et permet à faire sortir Seat du rouge durant la seconde partie des années 1980. En 1989, la production de Seat s’établissait à 474.149 voitures. La même année, Seat ayant permis à Volkswagen-Audi d’augmenter ses parts de marché de 15,2%, décision est prise de racheter le reste du capital. Et Volkswagen va donner les moyens à Seat, en construisant une nouvelle usine à Martorell, qui fut à son inauguration, en 1993, la plus moderne d’Europe. Mais c’est surtout sur l’image de la marque ou Volkswagen va jouer, en capitalisant sur le succès de l’Ibiza, permettant de donner à Seat une image décalée, qu’elle ne perdra jamais.
Intégré depuis dans le giron du groupe Volkswagen, Seat perd son autonomie, mais acquiert une stabilité financière sans précédant. Et l’intégration de Seat au groupe Volkswagen va se faire sentir rapidement, en 1990, les Proto C, T et TL sont crées grâce à la technologie Volkswagen, puis sort en 1991 la Toledo, une berline remplaçant la Malaga et intégrant des moteurs d‘origine allemande. Puis s’en suit la nouvelle Ibiza en 1993 reprenant là encore des moteurs Volkswagen.
En 1992, Seat décroche deux gros coup de projecteurs sur ses voitures, avec l’exposition universelle et les jeux olympiques se déroulant cette année en Espagne. Seat participe aux deux événements en les sponsorisant et en mettant à disposition des organisateurs une flotte de plus de 2.000 voitures.
Le dix millionième exemplaire produit est atteint en 1995, l’occasion d’une cérémonie en présence du prince des Asturies. En 1996, le prototype de l’Alhambra est présenté, lequel reprend la base du Volkswagen Sharan, développé en commun avec Ford. Fini les modèles conçut par Seat, retour aux modèles rebadgé ? Telle est la question qui se pose alors, d’autant plus que ces derniers sont produit hors de l’Espagne, dans d’autres usines du groupe Volkswagen, notamment au Portugal, une première pour Seat. Dans le même temps, Seat propose deux nouvelles versions se basant sur l’Ibiza, la Cordoba, une deux portes avec un coffre, et l’Inca, version utilitaire de l’Ibiza. Comme nouveauté, on attendait mieux … En revanche, côté sport, l’Ibiza Kit Car remporte le championnat du monde des rallyes dans la catégorie des deux litres, chose réitérée en 1997.
En 1997, les premières Seat Cupra sortent de chaine, il s’agit là d’une version sportive de l’Ibiza. Dans le même temps, la gamme s’élargit, avec l’arrivée de l’Arosa, une micro citadine, qui servira de base à la VW Lupo, présentée en 1998, mettant un terme à la production des Marbella. 1998 Pour Seat, c’est l’arrivée de la nouvelle Tolédo, la deux millionième Ibiza, et surtout une annonce d’un renouvellement total de la gamme sous cinq ans financé en fonds propres, car tout du long des années 1990, Seat fut bénéficiaire. Et premier de ce changement fut en 1999 avec le nouveau logo Seat, simplifiant celui crée en 1982, et en changeant les couleurs. Par ailleurs, le concept Seat Formula préfigure la couleur de cette nouvelle ère !
Au tout début des années 2000, avec le renouveau de la gamme Seat, le code stylistique de Seat se met en œuvre, avec plusieurs prototypes, premier d’entre eux, la Salsa-Emocion présenté en 2000, suivie de la Seat Tango au salon de Francfort 2001 et la Seat Salsa au salon de Madrid 2002.
La gamme est remaniée dans le même sens, elle est tout d’abord élargit, notamment au niveau de la Leon Cupra (R ou FR), l’Arosa et l’Alhambra, tout comme l‘Ibiza. Seat Sport lance l’Ibiza Cupra R, une série limitée. Puis en 2002, le slogan de la marque est modifié pour « Emocion Automobile », à la consonance très hispanique.
En compétition, Seat s’engage en 2002 au Paris-Dakar, avec quelques victoires d’étapes, dont une en Espagne. L’aventure ne sera pas réitérée l’année suivante, bien que l’on peut noter une autre participation de Seat au Dakar en 2005.
Toujours en compétition, après avoir gagné une manche du championnat WRC (le rallye d’Allemagne), Seat se retire du rallye pour se concentrer sur circuit, et créer la Leon Supercopa en 2002. En 2003, Seat aligne la Toledo Cupra dans le championnat européen des voitures de tourisme, puis la Leon Cupra par la suite. Ce championnat devient WTCC en 2006, et Seat emporta deux titres constructeurs en 2008 et 2009, une première pour une marque espagnole et pour un moteur Diesel !
La gamme Seat est encore élargit, avec l’arrivée de l’Altéa en 2004, voiture qui doit marquer une nouvelle ère chez Seat. La Leon suit le même traitement en 2005 et reprend les codes stylistiques apposés sur l’Altéa, tandis qu’une version plus sportive de cette dernière est proposé : l’Altéa FR. Vient au tour de la Leon de trouver sa version sportive en 2006 avec la Leon Cupra; et l’Altea XL est présenté au salon de Paris de la même année. L’élargissement continu en 2007 avec la Seat Leon Ecomotive, qui se veut respectueuse de l’environnement, et de l’Altéa Freetrack, premier tout chemin de la marque. Un pas vers le 4X4, Seat y pense, avec la présentation la même année du prototype Seat Tribu, qui restera cependant sans suite.
Presque tout les modèles sont remodelés à la nouvelle image de Seat, reste la dernière, et la plus emblématique, l’Ibiza, qui se voit restylée en 2008, puis déclinée dans la foulée avec les versions Ecomotive et FR.
En 2009 apparait l’Exeo, une berline de luxe qui reprend la base de l’ancienne Audi A4, à vrai dire, il s’agit d’une Audi A4 d’ancienne génération rebadgée. Une version plus spacieuse de l’Ibiza apparait en 2010, suivit de l’Alhambra, qui recevra sa déclinaison 4X4 en 2011.
En 2010, Seat présente le concept car IBE, à moteur électrique, très prometteur et présentant un nouveau design en rupture avec le style d’alors de la marque. Ce style est confirmé par deux concept-car en 2011, IBL et IBX, et voit sa confirmation sur des voiture de série en 2012 avec l’arrivée de la petite Mii, de la Leon, et de la nouvelle Ibiza.