Place Louvel, on trouvait une exposition sur la marque anglaise MG pour célébrer son centenaire. L’occasion d’exposer une bonne partie de la production de la marque. Volontairement, je pousse un peu les murs et intègre dans ce compte rendu quelques MG croisées en dehors de la seule place Louvel.
On commence avec les plus anciennes du plateau, une représentante de la série J avec une MG J2 de 1932 (à gauche), c’est la version la plus produite de cette série avec 2.083 MG J2 sur 2.494 MG J-type. En haut à droite, une MG NA de 1934, une représentante de la série N à moteur six cylindres en ligne. Enfin, en bas à droite, une MG PA de 1934.
Avec la série T, MG s’ouvre les portes du succès. Toutes les générations sont représentées, de la TA de 1936 aux dernières TF de 1955.
Le MG A, un sublime roadster lancé dans les années 1950 avec le marché américain en ligne de mire. Une belle réussite puisque au long de sa carrière, le modèle dépasse les 100.000 unités produites.
De la MG B, il y en avait pléthore. Elle est l’archétype de la voiture loisir à la sauce anglaise. Il y en avait de toutes sortes, du simple roadster à la version coupé dénommée MG B GT, sans oublier un exemplaire de la rarissime MG B V8.
La MG Midget était représentée avec ce seul exemplaire.
Parmi les plus récentes MG présentées, il y avait cette peu banale MG R V8 roadster, ainsi qu’une MG F, classique en devenir s’il ne l’est pas déjà.
Bref, on nous a offert un beau panorama sur la marque MG, avec de belles pièces d’avant-guerre. On peut regretter, pour être complet sur la marque, l’absence des MG des années 1980, en fait des Austin rebadgées (les MG Metro Turbo et autres MG Montego Turbo, voire la MG Metro 6LR4 pour le Groupe B des rallyes) et les MG du début des années 2000 qui avaient permis de reconstruire une gamme sur le même modèle, avec les MG ZR, ZS et ZT, dont la rareté en font des voitures dignes d’intérêts. Mais on ne joue pas dans la même cours que les roadster des années 1930 et autres MG A…