Le week-end du 08 et 09 octobre 2022 avait lieu le Rallye Hubert Auriol Classic. Une évocation du célèbre Paris-Dakar quand il passait encore en France, souvent le long de l’ancienne RN20. Ce rallye se courait sur deux jours, il partait Versailles pour rallier Sète, en faisant étape le samedi soir à Brive-la-Gaillarde. L’épreuve prenait la forme d’un rallye historique au roadbook fléché métré, sans classement ni temps, réservé aux véhicules homologués entre 1979 et 1994 et dont le modèle a participé au Paris-Dakar. Si l’organisateur attendait une centaine de participants, le compte n’y était malheureusement pas, puisqu’on compte une vingtaine de motos et une poignée de voitures au départ. La faute aux soucis de carburants (pénurie en région parisienne…) qui a causé de nombreux désistements de dernière minute aux dires d’un officiel. Pas de camions non plus, l’organisation n’ayant pas eu les autorisations préfectorales nécessaires.
Bon, malgré un plateau maigrichon au départ de Versailles, je profite du passage de ce rallye au nord de Limoges, au niveau de l’ancien restaurant Le Florid où ce rallye faisait une halte rapide, pour aller y jeter un coup d’œil. Attendus entre 15 et 16 heures, les concurrents de ce rallye se sont fait attendre. Peut-être trop puisqu’à 17 heures, je lève le camp sans avoir vu l’ensemble des voitures (en fait, je n’ai vu que trois des voitures). Que dire néanmoins ? Il y avait de la ferveur dans le comité d’accueil, le public avait répondu présent. Beaucoup de passionnés de motos, du Dakar…Et certains, assez nombreux, qui ont regretté apprendre l’existence de ce rallye au dernier moment par voie de presse, avec l’envie d’y participer l’année prochaine.
Parmi les voitures alignées au départ, il y avait une réplique de la Renault 20 des Frères Marreau (réalisée sur la base d’une Renault 30). Une voiture que je souhaitais voir et qui récompense l’attente.
La Reine du Désert, la Peugeot 504 était de la partie
Tout comme ce Mitsubishi Pajero, le modèle est un incontournable des rallyes raids, même si celui-ci est encore un peu jeune pour notre site. Parmi les voitures participant à cette édition et non croisées, citons une Citroën Traction Cabriolet (qui n’en a que le nom puisque réalisée sur une base DS, mais véritable voiture ayant participé au Paris-Dakar), une Citroën CX, des Land Rover, une Porsche 911…
Hubert Auriol, c’était avant tout un motard, c’est donc logiquement que les deux roues étaient venus plus nombreux.
Malgré un plateau plus réduit qu’attendu, et de mon côté une attente plus longue que prévue pour regarder passer la caravane, la fête était quand même au rendez-vous. Il faut dire que le Paris-Dakar a laissé un fort souvenir du côté de la Haute-Vienne puisque la course originale y passait lorsque le départ était donné à Paris et les locaux, passionnés, pouvait regarder les concurrents passer depuis les ponts de l’autoroute A20 (jusqu’en 2001-2002 de mémoire). Espérons que les soucis de cette première édition ne condamnent pas ce rallye, le public est là, croisons les doigts pour une édition 2023 !