Berliet GBC 8 KT (1961-1977)

               Le Berliet GBC-8KT fait parti de ces véhicules qui hantent les casernes de l’armée française, car, après trois décennies de présence dans les rangs, ce camion a fait l’objet d’une importante rénovation dans les années 1990 qui prolonge son espérance de vie. Recarrossé, remotorisé, les châssis de ces Berliet sont encore présents dans le parc de l’armée française sous le nom Renault GBC180.

Berliet GBC-8KT (2)

               L’histoire du GBC-8KT débute dans les années 1950, l’entreprise lyonnaise Berliet développe des programmes de camions capables d’effectuer des missions prospection pétrolière dans le Sahara, l’un des plus réussis fut le Berliet Gazelle. Ce véhicule répond aux attentes des compagnies pétrolières et s’illustre dans divers raids africains. Face à de telles performances, l’armée ne reste pas insensible à la Gazelle et commande, en 1957, 310 exemplaires appelés GBC 8 6×6. La Gazelle de Berliet évolue petit à petit avec de nouvelles versions, dont le GBC 8 MK 6×6 équipée d’un moteur polycarburant.

Berliet GBC-8KT prototype (1)

                   Mais pour répondre pleinement aux attentes des militaires, Berliet développe en 1960 un prototype sur la base de la gazelle avec une cabine torpédo aux lignés carrées dessinée par le styliste Charbonneaux. Le Berliet GBC 8 KT 6×6 était né. Berliet livre sa copie à l’armée le 13 Juillet 1960 pour passer plusieurs évaluations. Par rapport à la Gazelle, et outre sa carrosserie anguleuse, le GBC 8 KT s’équipe d’une boite ZF à six rapports, l’empattement est augmenté de 22 centimètres, la roue de secours située derrière la cabine est retirée pour augmenter la longueur du plateau, et la charge utile passe à quatre tonnes. Le moteur est le MAGIC à cinq cylindres en ligne de 7.900cm3 de 135Cv, capable de rouler avec plusieurs types de carburants, il permet une vitesse de pointe à 86km/h et consomme 36 litres aux 100km.

Berliet GBC 8KT (a)

                   Durant le second semestre 1960, l’armée française teste le Berliet GBC 8 KT en toutes situations et livre son premier rapport en octobre 1960 : le GBC est un camion parfait, quelques petites remarques sont effectuées sur la taille du véhicule, toutefois nuancées par le poids plus léger du GBC 8 KT par rapport aux versions précédentes. A cette époque, l’armée cherche en urgence des camions 6×6, et seul Simca fait de la concurrence à Berliet, avec deux points noirs par rapport au Berliet : son prix et le manque d’un moteur polycarburant. Si la version cargo GBC 8 KT plait à l’armée, la version tracteur nommée TBC 8 KT a moins de chance et est critiquée sur son moteur et son embrayage faiblards.

Berliet GBC-8KT (1)

                    Début 1961, l’armée évalue à nouveau le Berliet GBC 8 KT, permettant cette-fois ci de déceler les faiblesses mécaniques du camion : carter moteur qui fuit, défaut d’étanchéité du démarreur en tout-terrain, injecteurs détériorés dès 10.000km… Berliet est sommé de revoir sa copie pour fiabiliser son camion, puis de nouveaux tests effectués en avril 1961 confirment l‘intérêt des militaires pour le Berliet, permettant à l‘armée française de commander ce véhicule. Berliet lance donc la production du GBC 8 KT en 1961 dans son usine de de Vénissieux avant d’être déplacée à Bourg en Bresse en 1965 lors du second contrat de fourniture.

                   Rapidement, la production du Berliet GBC 8 KT connait des retards à cause des sous-traitants, puis courant 1969-1970, l’entreprise allemande ZF qui fournit les boites de vitesses ne suit plus la cadence, si bien que l’armée demande à Berliet de fournir ses propres boites de vitesses pour que le Berliet GBC 8 KT ne dépende pas d’une entreprise étrangère. Toutefois, la boite Berliet dispose d’une grille inversée par rapport à la boite ZF, ce qui nuirait à l’homogénéité du parc, les hautes instances militaires refusent l’adoption de la boite Berliet, t’en pis pour l’indépendance nationale. D’autres études lancées dans les années 1960 visaient à réduire le prix du GBG 8 KT, notamment en l‘équipant en 4×4 au lieu du 6×6, mais les résultats mettent en évidence que l’économie qui en résulterait serait trop faible pour lancer une telle version.

Berliet GBC-8KT (3)

                     Petit à petit, l’armée développa des versions spécifiques du Berliet GBC 8 KT : bennes pour le génie, versions aéroportuaires (avitailleur, lance à eau), dépanneuses, des versions citernes… Le Berliet GBC devient une bête de somme de l’armée française, il faut dire que 16.500 exemplaires ont été livrés aux militaires. Dans les années 1990, quand les premiers GBC 8 KT ont atteint 30 ans, la question de leur remplacement se pose, et comme le châssis du Berliet convient encore aux militaires, Renault propose une lourde modernisation consistant au remplacement des moteurs et de la cabine. Le Berliet GBC 8 KT est ainsi transformé en Renault GBC 180 à partir de 1992 dans l’usine Renault Véhicules Industriels de Limoges, mais c’est là une autre histoire…

111 réflexions sur « Berliet GBC 8 KT (1961-1977) »

  1. Bonjour Pour info
    Pour les nostalgiques, il y a un groupe Facebook / FFA les nostalgiques bis ( n’oubliez pas le bis ) A bientôt sur ce groupe
    Il y a plein de chauffeurs Berliet

    1. Chauffeur sur Jeep, Simca et Berliet. C’est le GBC 8KT qui avait ma preference. Capable de rouler au kero et solide. J’ai eu l’occasion de monter des talus a 45° en crabot sans pb. Le camion qui m’avait été alloué avait 700.000 km et consommait 28 l/100 au lieu des 35/40 des copains.

  2. J’ai effectué mon service militaire a Neuf-Brisach dans le 68.
    Sous les drapeaux de juillet 1968 a octobre 1969.
    J’en garde un très bon souvenir.
    Passé mon permis sur un GBC KT8.
    Amitiés.
    Christian

  3. Bonjour
    Moi j’ai fais mon service à Djibouti sur la base aérienne 188 ou j’ai été affecté de septembre 80 à octobre 81 à l’escadron de chasse 3/10 Véxin, on disposait d’un 8Kt à l’escadron que j’ai eu l’occasion de conduire à maintes reprises et notamment sur les pistes en brousse lors de sorties diverses organisées pour les militaires de l’escadron et leurs familles mais aussi pour d’autres missions , son rayon de braquage laissait à désirer et il souffrait de faiblesse au niveau des injecteurs et c’était loin d’être un champion du 100 mètres départ arrêté, mais ce n’était pas non plus ce qu’on lui demandait…mais que de bons souvenirs sur ce gros Berliet ( pas certain que les copains qui étaient à l’arrière soient du même avis 😀) qui il faut bien l’admette manquait un peu d’agilité dans certaines circonstances par rapport au Gmc que j’ai eu aussi l’occasion de conduire et dont on disposait également de quelques exemplaires radiés du service en France et envoyé sur les bases françaises de l’etranger où ils finissaient leurs carrières.
    Sympa votre site que je viens de découvrir un peu par hasard. Continuez!!!

    1. Bonjour Marc,
      J’ai également effectué mon service militaire sur la base aérienne de Djibouti de Août 1980 à Octobre 1981. J’étais affecté au garage comme chauffeur VL, PL et Transport en commun. J’ai donc eu l’occasion de conduire des GBC, GMC et TLM j’en garde de très bons souvenirs, malgré la conduite sur pistes qui n’était pas très évidente, les manœuvres demandaient beaucoup de muscles dans les bras (Pas de direction assistée).
      Nous avons peut-être eu l’occasion de rencontrer.
      Cordialement
      Philippe
      pmmcmr@aol.com

  4. J’ai passé mon permis PL en 1978 sur un Simca moteur essence….puis j’ai conduit des Berliet GBC , des unimogs…. etc j’étais au 412 ieme BCS à offenbourg en Allemagne de l’ouest, CCQG , de bons souvenirs, de bons moments même si parfois on en a bavé ….

    1. 67 2 B à rastatt et permis PL à puissegur.
      J’ai tellement aimé ce Berliet que j’en ai convoyé un en 1998 de Lyon à Cotonou au Bénin…..repeint d’une couleur civile.
      Nous étions accompagnés d’un petit groupe d’apprentis mécaniciens.
      9800kms.Espagne Maroc ,Mauritanie,Mali ,Burkina et Benin.
      Indestructible. ..mais pas les bonhommes .
      125 cv c’est un peu juste dans le sable ou la boue.
      Nous avions eu un beau reportage sur lemagazine France route et Le Figaro.
      Nous avions fait l’objet d’un reportage aux info régionale FR3.

      Merveilleux souvenirs

  5. J’ai passé mon permis sur Berliet GBC au 402è RA DSD de chalons s/marne à l’époque.
    Que de souvenirs sur ce camion entre le temps d’attente moteur en route pour gonfler les freins les ballades au milieu des champs de betterave avec le clocher de l’église de lépine comme paysage qui était 1 fois devant nous 1 fois à gauche puis à droite mais toujours aussi éloignée dans les champs boueux de suippes et mourmelon traverser le france du nord au sud d’est ouest pour aller au CEL de biscarosse.

  6. Bonjour, J’ai fait mon service à Stetten (75/08, 5è régiment de hussards changé en 3è régiment de dragons), et j’ai conduit le Simca, l’Unimog Mercedes, et le Berliet GBC. Le Simca avait un ralenti très souple, mais le Berliet était nettement plus à l’aise en tout terrain. L’Unimog, était un petit camion génial pour le magasin du corps, où j’étais « chauffeur magasinier comptable et grenadier voltigeur ». J’ai le souvenir d’avoir réchauffé le moteur du Berliet par -30° Celsius, en brûlant un journal au sol sous le moteur….. Tout une époque.

  7. Il n’ y a pas que la France de l est et l allemagne. J ai fait mon annee a La Rochelle au 519° avec du Simca, des gazelles et des gbc 8 kt, exellent

  8. Bonjour à tous . Comme beaucoup d entre vous . J ai passé mon permis pl sur simca en suite je conduisait le gbc8kt lot 7 mais pas en Allemagne. A Versailles au 5 du génie . De bon souvenirs

  9. j’ai passé mon permis sur un Simca puis en unité perception du GBC8KT châssis long au 32 RG a KHEL en 06/85 chauffeur de la section franchissement contre poids pour les ponts automoteur des nuits passée dedans en manœuvre

  10. Je fus affecté au 42ème régiment de transmissions à Rastatt 79/12 j’ai passé mes permis vl et spl à Puységur près de Rastatt. Mon Berliet GBC 8KT portait le numéro 110, purée cela ne me rajeunit pas. Si quelqu’un à été au 42ème, contactez moi, ce sera avec plaisir.

    1. Hello Didier, j’étais aussi au 42 rgt de Rastatt 85/12. J’ai conduit ses horribles Berlier qui me faisait adorer mon TRS80 Renault tout neuf de chef de station Rita. Mais on se battait tous pour piloter les éclatants tape culs UNIMOG qui faisaient la navette entre le régiment et ma compagnie excentré du centre ville. Autant on s’éclatait comme un pilote de Kart autant on voulait pêter la gueule du chauffeur quand on était passager. . . quelles aventures . . .

      1. Bonjour Thierry, je pense que tu étais au quartier Türkenlouis soit à la musique soit à la 1ère compagnie, tu as du connaître le capitaine Suzanne, le sgt/chef Portet, Bella etc. Moi j’étais d’abord à Canrobert puis à Türkenlouis jusqu’en 82 ensuite je suis partis à Berlin quartier Napoléon, ou j’ai continué à piloter des GBC avant d’avoir les nouveaux TRS 80. A Rastatt je conduisais également un Unimog le n° 110. Au plaisir de te relire l’ami.

    2. Salut Didier, moi j étais de la 85/12 à rastatt et comme toi passé mon poids lourd à puissegur. J ai été chauffeur de troupes et les gars appréciaient mon freinage en douceur(car les freins étaient plutôt violents surtout pour les gars à l’arrière)

          1. Bonjour Pascal. Dans quelle compagnie étais tu au 42ème RT ? Moi j’ai été à la 2ème compagnie du capitaine Suzanne.

  11. Si vous etes un ancien, du 34 RA de Constance (Konstanz) promop 76 n’heasitez pa a me contacter ! Cordialement

    1. Bonjour : 1971 1972 34 RA Konstanz chauffeur Berliet entre autre BCS. iL Y A UN GROUPE FACEBOOK 34éme RA SP69431 . Allez y faire un tour vous retrouverez peut êtrte des copains de 1976

    2. Bonjour.
      J’étais Moniteur FRAC à la BCS Capitaine FIOLET. Période 75/10.
      J’ai passé entre autres le permis poids lourd sur le GBC 8 KT + le permis VL sur jeep + le permis MOTO.

  12. Bonjour j’étais conducteur a Mulhouse, régiment de soutien classe 71 /06 et après affecté a walbach célèbre caserne. Si il y a des anciens de ma classe veillez prendre contact

    Merci

  13. J’étais sous-officier pendant 4 ans au 84RS de Montmédy 55 j’étais formateur de conduites pour le GBC8KT.
    J’ai appris à de nombreux conducteurs la conduite du Camion dans les plus grandes difficultés du tout terrain.
    Mon rôle était de confirmer leur permis de conduire en tout terrain avec une formation en manœuvres de forces pour se sortir d’un bourbier.
    La conduite de nuit sans éclairage faisait partie de la formation en tout terrain.
    j’ai participé comme chef d’escouades à des transport de vires et munitions sur un débarquement d’un cargo avec l’armée du géni. J’ai toujours aimé la conduite du GBC8KT nous étions comme des amis fidèle et robuste.
    Nous aurions beaucoup d’anecdotes à raconter sur se véhicules

    1. Bonjour
      je me permet de vous contacter voyant votre statue savoir si toutefois vous pourriez me renseigner ,je possède un Berliet avitailleur GBC 8KT et je n’arrive pas a faire le branchement batterie si des fois vous avez une infos je suis preneuse merci .

  14. J ai passé mon permis sur un marmon et conduis un Berliet a Soissons je suis de la classe 72/10 c était le bon temps….. grâce à l armée j ai fais chauffeur routier international

    1. Marmont, pas terrible d’après mes souvenirs. Il est vrai que c’était bien pour avoir ses permis PL et SPL. Moi je n’ai jamais reconduit de poids-lourds. C’était une bonne expérience.

      1. J ai passé mon permis sur un Berliet au 5 ème régiment de cuirassier a Kaiserslautern en Allemagne c est du très bon matériel militaire et je connais toutes les casernes françaises qui étaient stationnées a l époque en Allemagne

  15. moi aussi j’ai passé mon permis a freiburg im bresgau sur gmc puis conduis gbc 8 kt depanneur cld puis berliet tbu cmd quel souvenir……..jetais de la 70/10……….c’etait hier ………….non avant hier

    1. 69 1/C QUARTIER HATRY BELFORT
      Passé mes permis sur Gmc avec double pédalage pour passer les vitesses et ensuite le reste des 16 mois sur Berliet /Gmc /Marmon simca une gazelle, j’ai eu l’opportunité de faire 3 semaines de plus (comme bon soldat)!!!!

  16. C’est un véritable culte au GBC ce forum. J’en ai conduit beaucoup aussi (516 RT à Toul) et à travers toute la France et jusqu’en Allemagne où les enfants nous saluaient parfois … J’ai transporté toute sorte de chargements, munitions, moteurs, vêtements, pièces mécaniques, mines, médicaments …. Aussi des soldats, des jeunes en préparation militaire à Mourmelon au mois d’août qu’on me demandait de secouer un peu, des parachutistes engagés que je suis allé chercher dans des champs de betteraves dans les Ardennes. Ils avaient été largués d’avion dans la nuit. Nous devions rouler en feux de nuit et traverser les cultures. J’hésitais et on m’a dit : « l’armée dédommage les agriculteurs » … C’était bien mieux que de végéter dans les casernes. La liberté relative des routiers qui ne nous aimaient guère car on se traînait à 80 km/h quand on était chargé avec un remorque. Quel bruit dans la cabine ! Un de mes « collègue » poussait à fond son radio-cassette pour qu’on l’entende. C’est bien loin tout ça …

  17. J’ai fais mon service national au 403 RA à Chaumont, base de Semoutier, il y en avait des centaines, car les régiments d’artillerie sol air Hawk étaient très gourmant de cette catégorie de camion. En manœuvre dans des terrains boueux avec des radars ou des rampes de lancement en remorque, c’était mémorable , surtout la nuit.

  18. moi le 7 juin 1973 sur la base de LAON COUVRON je me suis fait renverse et roule dessus (Jambe droite) par un GBC . Bilan patte brise et nécrosée six séances de greffe 2321 passage sur le billard,1 an d’hosto d’affilée , 1 an de de convalo et puis divers retour hosto suite a séquelles la a peu pres 1 an d’hosto de plus et toujours la lol

    1. Bjr, moi, je l’ai connu de 68 à 72, au 405 è BCS à TÜBINGEN ; quel camion !! en plus équipé d’un moteur  » magique  » qui fonctionnait: à l’huile de vidange, essence, gasoil le tout mélangé dans le réservoir. à +

    2. De la 76/10 j’ai passe mon permis sur Berliet au 34RA de Constance. Non mon camarade, c’etai thier … 🙂

  19. J’ai passe mon permis à Tübingen en 1989 sur Simca et Willys et affecté à la CCAS ou j’etais conducteur PL sur GBC (on en avait une quinzaine).

    1. Bonjour à tous,
      Comme d’autres ici, j’ai aussi fait mon service militaire dans les FFA, classe 76/12 au 135ème régiment du Train à Karlsruhe.
      Autant dire qu’au quartier Pagezy, il n’y avait que ça des GBC, et le passage du permis poids lourd y était obligatoire (code auto et PL français, code auto et PL allemand, toussa).
      Il fallait aussi une « confirmation » d’au moins 50 kilomètres sur route accompagné d’un instructeur chef de bord pour être autorisé à sortir de la caserne au volant.
      Je suis très reconnaissant à cet instructeur de m’avoir dit ces mots :
      « La conduite ça va mais fais gaffe avec les freins :
      • au transport de fret ça ira
      • au transport de mecs tu vas vite les entendre gueuler »
      Ayant ensuite été affecté comme serveur au foyer, nous avions le seul GBC 8KT de la caserne car les escadrons de transport avaient une version plus moderne : le GBC 8MT.
      La différence perceptible : le ralentisseur Fowa du 8KT était à main au tableau de bord, au pied dans le 8MT.
      Toutes semaines j’allais chercher le ravitaillement du foyer à Landau.
      J’ai tellement aimé ce camion que je n’ai pas oublié son immatriculation : 083-0044.

      1. Bonjour,
        Je suis également de la 76/12 au 135ème RT à Karlshure. J’ai été affecté au 4ème escadron avec le chef Bosc et le MDL Fleuranceau.
        J’ai bien connu les GBC. C’était un sacré crapahuteur. Sur route un peu léger mais on avez temps.
        Au plaisir.

    2. Bonjour . j ai passé les permis sur mehari , jeep , simca et GBC 8 KT en 1982 au 11 regiment du génie à Rasttat en FFA . C est bien fini ce temps là !

      1. J’ai été tout à côté puisque je fus affecté au 42ème rgt de transmissions à Rastatt, d’abord au quartier Canrobert, puis au quartier Türkenlouis.

  20. Bonjour j ai fait mon service militaire en Allemagne FFA au 24 eme RA a reutligne j ai passé mais permis VL sur jeep willys et PL sur GBC 8 KT le top mon véhicule au quel j ai affecté été le GBC 8 KT avec grue auxiliaire numéro de parc que je ne pourrai jamais oublier 1066 hiab

  21. Bonjour à tous.
    Comme plusieurs d’entre vous, j’ai fait mon service en Allemagne (Stetten, 73 / 10) et j’ai d’abord appris à conduire les vieux GMC américains, avant d’être formé sur le GBC.
    En tout terrain, le GBC à 6 grandes roues motrices surclassait assez facilement les GMC à 2 essieux avec roues jumelées.
    Le GBC, c’était double pédalage en montant les vitesses et double débrayage en les descendant.
    On n’oublie jamais ça après, bien que les boites synchronisées d’aujourd’hui nous assistent merveilleusement !
    On n’oublie plus non plus de donner un coup de 3e avant d’enclencher la marche arrière, ce qui permet d’éviter tout grincement aux boites modernes.
    Bref, une école formidable.

      1. Bonjour,
        Je suis de la 71/08 au 32 RA de Stetten, batterie BCAD. J’étais moniteur auto école et chauffeur d’autorité et j’ai conduit les véhicule VL tel que jeep et tous les camions Unimog, Simca, Berliet GBC

    1. Bizarre : moi, je montais les vitesses sans problème sans double-débrayage. Il n’y avait que pour descendre les rapports qu’il fallait le faire…

        1. Exact. C’était pour rétrograder. Pour monter les vitesses, éventuellement double pédalage. Mourmelon, j’y ai passé un mois et circulé sur les pistes des chars pour transporter des jeunes en préparation militaire. Tranquille pour les siestes dans le camion en les attendant revenir. Banquette peu rembourrée …

  22. J’ai fait mon service en 1982 au RMT de Monthléry où j’ai passé mon PL sur un Simca pour devenir ensuite chauffeur d’un GBC. Je me souviens qu’il avait la particularité d’être équipé d’une tourelle de mitrailleuse. C’était un engin extraordinaire, plutôt plaisant à conduire. Je passais les vitesse avec le simple débrayage sans problème. J’adorais le ronflement de son 5 cylindres, avec sa sonorité particulière à la sortie de l’échappement. Sur route, ça marchait plutôt bien (90 km/h sur le plat) et en tout terrain, ça crapahutait efficacement ! Je me rappelle d’un épisode mouvementé, lors d’une virée nocturne en manoeuvres, sur un terrain de boue du côté de Mourmelon. Une aventure !

  23. Bonjour,

    Militaire en Allemagne au 53RA entre 1982 et 1983, j’étais chauffeur sur Unimog et sur Berliet GBC 8KT.

    Quelqu’un parmi nous serait où trouver à acheter un GBC 8KT ?

    Merci de me laisser un message.

  24. Bonjour. J’ai fait mon service militaire à Constance Allemagne: 129ème RIM, 67/1a: janvier 1967 Avril 1968.
    Ayant le permis VL civil, je me suis retrouvé à passer le permis PL sur un GMC!!! ensuite j’ai conduit un Mercédès Unimog et pour finir un GBC8KT.pas mal , on échappait aux manœuvres genre guéguerre. On attendait les copains qui crapahutaient dans le bahut en clopant et en descendant des Mutzig . On a donc appris à picoler et à fumer à l’armée!!! Pour les véhicules c’était une bonne chose d’apprendre à démonter les roues pour refaire les freins, à surveiller les niveaux, bref tout l’entretien…

    1. J’ai eut le même parcours que vous, les mes années , mais a Saaburg RFA et j’ai du passer mon permis PL, avec apprentissage sur le GMC, le Mercedes Allemand, le ??? porte char à chaîne et aussi le Berliet avec son commutateur de carburant au tableau ! mais en final j’ai eu le plaisir d’être affecté aux Transmission , au volant d’un inoubliable UNIMOG ! et …. on ne m’a pas converti mon permis PL !

  25. Bonjour j’ai aussi conduit un gbc au 25 ème ria à Thionville en 1972 un camion formidable je l’ai bichonné le matricule de mon camion n°317 j’ai passé mon permis pl et super lourd gbx à Thionville que de souvenirs

    1. Bidasse classe 73/08 au 2ème GCM compagnie de commandement Saarbourg Allemagne , chauffeur PL sur GBC avec la 12/7 sur la tête, que de souvenirs, toute les manœuvres en précurseur, le pieds .

  26. bj passé le permis sur gazelle puis berliet au 16e chasseur a neustadt foret noire FFA je connais encore par coeur mon numéro de camion 243 1407 fameux camion polyvalent puis mutation du régiment a sarbourg et la quille 1969 bons souvenirs les meilleurs copains

  27. Passé mon permis PL classe 78/10 sur l’ancienne base canadienne de Marville au 10ème RCS du centre d’instruction de Montmédy sur Simca. Durant mon service de retour à Chalons sur Marne à l’escadron de transport du 10 RCS et au compteur 14.000km avec mon GBC 8KT 6630021

  28. Que de bons souvenirs avec ce camion dans les rues de Strasbourg en 1966 67 au 12 Régiment d’artillerie ainsi que les terrains de manœuvres permis passer à Haguenau (67)

  29. Très bon souvenirs la-dessus. Passé mes permis PL & SPL au 135RT de Karlsruhe en décembre 1984. Ensuite conducteur du Lot7 pour mon escadron et celui du GI.

  30. Permis PL passé au 53éme régiment d’artillerie a Breisach FFA sur GMC puit conducteur lot 7 pour le dépannage que de de souvenirs quand aujourd’hui il m’arrive de croiser la route d’un 6×6 Berliet un grand salut a tous les anciens

  31. Berliet GBC 80tkt et toyota serie 4 et 7…
    Ne vous inquiétez pas mes frères. ..
    De sombres nuages s’annoncent. ..
    Vous serez bientôt reconstruits pour que vive la guerre

  32. Longue histoire entre le gbc 8 et moi !!!!
    Permis PL passé à puissegur sur simca en 68 (11ème RG a Rasttat).
    Puis salarié de l’usine Berliet de Bourg en bresse qui construisait le KT.
    Enfin beaucoup plus tard convoyage d’un KT dans le cadre d’une opération humanitaire de la France à Cotonou au Bénin .
    9000 Kms au volant de cette relique extraordinaire de robustesse.
    Il avait été acheté au domaine 1300€ et les seul travaux entrepris ont été la peinture …plus civile…le vert armée dans certains pays traversés n’était pas recommandé !!…
    France ,Espagne Gibraltar ,Maroc ,Sahara occidental,Mauritanie ,Mali ,Burkina et enfin Bénin .
    Inoubliables souvenirs.

  33. J’ai passé mon permis PL sur un GBC8KT pendant mon service en ALLEMAGNE… à PUYSSEGUR, près de BADEN-BADEN… Que de souvenirs! ^_^

    1. j’ai passé mon permis avec un Simca, également à puysségur service militaire en Allemagne à rastatt puis Jai eu un GBC 8kt immatriculation 223 0338 transport de troupe, sacré machine certes pas rapide sur route ,mais terriblement efficace en tout terrain, mais que de souvenir en effet ( un ancien du 11ème rg 84/10 )

      1. 516 RT de Toul, 10/80. Routes de France jusqu’au sud et Allemagne en GBC avec remorque. Transport moteurs, munitions, mines, pièces mécaniques, gas-oil … Pistes à char à Mourmelon. Mobilité impressionnante du 6×6 sur ces pistes bouleversées par les chenilles. Par contre fatigant et bruyant et 80, 90 km/h maximum.

    2. Wouah moi aussi j’ai passé mon permis à Puysségur. J’étais au 42ème régiment de transmissions à RASTATT, Quartier Canrobert,

    3. Moi aussi j’ai passé mon permis à Puységur, mais c’était sur un simca. c’était en 1980. ancien du 42ème rgt de transmissions quartier Canrobert.

      1. Moi aussi à trèves 73 06 en BCS permis p L sur Gmc puis Berliet et unimog.j’ai fini ensuite : chauffeur du s.o.transmissions : Menu sur jeep Willis nr. 039

  34. j ai été moniteur pl sur un gazelle a oissel en 1983…idem sur gmc 6×6 et simca.aujourd hui je cherche a faire l acquisition d un gazelle mais très difficile,l armée française ayant préféré les envoyer en Afrique ou dans les casses.

  35. les premiers gbc180 tombés de chaîne le sont en 1998, et leur reconstruction ne s’est pas totalement faite à Limoges comme écrit dans l’article mais dans les ateliers du 12e BSMAT de Neuvy Pailloux dans l’Indre. Ils recevaient les gbc à reconstruire, qu’ils démontaient totalement sur une chaîne crée de toute pièce pour ce camion, ensuite le châssis était passé à la trempette de dégraissant, sablé, ausculté, si bon état, repercé pour les modifications en gbc 180, dans le même temps, les ponts, suspensions, arbres de transmission et boîte de transfert étaient reconstruits à neuf. Là seulement, les châssis partaient à Limoges pour recevoir leur nouveau moteur, boîte, cabine et caisse (nouvelle caisse à/c de 2000, avant caisse de gbc8kt). Ils revenaient ensuite à Neuvy Pailloux pour y être peint en peinture 3 tons cam. Aujourd’hui, les GBC180 commencent à subir les cures de reconstruction, quand ce n’est pas mise en réforme compte tenu du prix des pièces. Il y eu moins de version du gbc180 que de KT, car pas d’ABS (donc pas de version CCT par exemple), pas de version TBC, ni de benne. Seuls ont été pérennisées les version plateau, plateau+treuil, lot7, plateau long en petite quantité, plateau+grue hiab. Il demeure un excellent franchisseur, même si son défaut de faible rayon de braquage n’a jamais été résolu, ni même la puissance moteur qui même si elle a fait un bon à 180cv, demeure sous évaluée par rapport au besoin sur certains théâtres extérieurs en terrain valoné ou montagneux.

  36. A l’époque pour les véhicules civils, on privilégiait « boîte ZF » que les « boîtes Berliet » elles étaient plus fiables et plus chères, mais il n’y avait pas photo !!!!! et d’énormes possibilité de prises accessoires.

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