Renault Supercinq TS (1985-1987)

          En 1984, La Renault 5 a fait son temps et se fait remplacer par la « Super 5 », une nouvelle voiture qui modernise la ligne de sa devancière. En quelques mois, le passage de la R5 à la Super5 est réalisé, naissent alors diverses variantes parmi lesquelles quelques sportives, dont l’anecdotique version TS. 

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             En 1972, Renault présente la R5, une voiture citadine qui part à l’attaque d’un nouveau marché pour la Régie. Avec des solutions innovantes comme le hayon, des pare-chocs en plastique, une ligne moderne, elle devient la voiture la plus vendue en France entre les millésimes 1974 et 1983. La Renault 5 avait aussi marqué le public par ses versions sportives, il y avait certes la Renault 5 Turbo, mais le public trouvait son compte avec les R5 Alpine, R5 Alpine Turbo…

              Alors forcément, quand Renault remplace la Renault 5 par la Super 5 entre 1984 et 1985, la Régie n’oublie pas d’octroyer à la nouvelle venue des versions sportives. En Février 1985, la Super5 GT Turbo entre en scène et se lance sur le créneau très concurrentiel des petites sportives avec en ligne de mire le segment des GTI où s’affrontent la Peugeot 205 GTI et la Volkswagen Golf GTI. Renault se distingue par ses solutions : pas d’injection mais un turbo…

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              Mais la Super5 GT Turbo ne pouvait pas convenir à toutes les bourses, c’est pourquoi Renault enrichit sa gamme de Super5 sportives avec la version TS à partir de juillet 1985. La Super5 TS reprend le moteur de la haut de gamme TSE sortie en 1984, à savoir le Cléon de 1.397cm3 alimenté par un carburateur double corps Weber et accolé à une boite à cinq rapports. L’ensemble mécanique développe 72Cv pour mouvoir les 720kg de la voiture. Côté performances, la Super TS n’offre rien de plus que la TSE, un 167km/h en vitesse de pointe, une 0-100km/h couru en 11,5 secondes…

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             A l’extérieur, la Renault 5 TS n’offre pas grand chose non plus, seulement des jantes « sport » en tôle avec un motif spécifique et partagé avec la roue de secours des Super 5 GT Turbo. Aussi, la voiture dispose de large protections latérales en plastique noir et des feux additionnels dans le bouclier avant. A partir du millésime 1987, des strippings latéraux apparaissent pour rehausser la présentation de la voiture, qui fut seulement proposée en version trois portes. L’intérieur fut un peu plus généreux avec un volant sport ou encore un pommeau de levier de vitesse en cuir.

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              En juin 1987, Renault réorganise la gamme de la Super5 pour le millésime 1988, la version TS est abandonnée comme tant d’autres. Au final, commercialisée durant deux millésimes seulement, la Renault Super 5 TS n’a pas connu une grande carrière commerciale, ce qui en fait une voiture très rare. Quant à la production de cette version, elle n’est pas connue mais elle n’a pas dépassé les quelques milliers d’exemplaires…

3 réflexions sur « Renault Supercinq TS (1985-1987) »

  1. le fameux moteur « Cléon-fonte » a vraiment été mis à toutes les sauces chez Renault, sans oublier les DAF 55 et 66 et les Volvo 340 aussi je crois. Il faut dire que ça été un super moteur. et pourtant je ne « suis » pas spécialement Renault;

    1. Tout-à-fait d’accord avec 2cv54, il a existé en 956, 1108, 1289, 1397 cm3, c’est encore lui qui anime ma camionnette Express de 1993 en développant 45 ch. Mis à part le tendeur de chaîne de distribution qui donnait parfois des signes de fatigue, c’est un bloc fiable (pas moderne car simple, pas de courroie de distribution à changer périodiquement). Les normes antipollution l’ont définitivement écarté du circuit mais les première Twingo (les plus gloutonnes) en étaient équipées avec une injection monopoint. Il était apparu la première fois sur la R8 en affichant ses 5 paliers…

      1. c’est un peu comme le moteur essence des CX, lui même dérivé du bloc DS/ID en cylindrées 1985, 2175, 2347 et enfin modifié pour passer à 2500 cm3 sur la 25 GTI et les 25 Turbo 1 et 2; Ce groupe non plus n’est pas très moderne, mais très fiable, à priori plus que le moteur, d’origine PRV je crois, qui à équipé les CX Reflex, Athéna 20 et 22. Voire même plus fiable que le 2500 Diesel, lui 100% Citroën, tout au moins que les 1ères versions qui ont eu des problèmes de culasse. Quant au 2200 D, je ne sais rien des ses qualités ou défauts. Je n’ai pas de CX, mais si j’en avais une elle aurait un moteur essence Citroën. pour une voiture de collection, je ne voudrais pas de Diesel, étant donné qu’en principe, on roule peu. et puis la sonorité du CX D est quand même désagréable même si les performances du 2500 D Turbo 2 sont valables. c’est un peu comme rouler en collection en 403,404,504,505 ou 604 ou en R20 ou 25 Diesel
        , il faut quand même en avoir envie! enfin, ce n’est que mon avis personnel.

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