Renault 4 – 1965

          Chaque pays dispose de son mythe automobile national, l’Italie avec la Fiat 500, le Royaume-Uni avec la Mini … En France, particularité nationale, on possède deux mythes, la Citroën 2CV et la Renault 4. Si tout le monde retient la Citroën 2CV comme voiture française par excellence, la Renault 4 arrive pas loin derrière, et gagne même sur la plan commercial puisque affichant plus de 8,1 millions d’unités écoulées, ce qui en a fait pendant longtemps la voiture française la plus vendue.

         Commercialisée entre 1961 et 1992, la Renault 4 affiche un carrière longue de trois décennies, rares sont les voitures commercialisées autant de temps, chose qui nous parait aujourd’hui impossible tant le marketing a pris les devants. Comme à l’habitude, sur une vie aussi longue, les derniers exemplaires de Renault 4 ne ressemblent pas aux premiers sortis, puisque la voiture s’étant entre temps conformée aux normes plus récentes, mais aussi aux nouveautés, que l‘on appelle plus grossièrement la « mode ». Si l’on se souvient tous des dernières quatrelles à calandre en plastique, il ne faut pas oublier que la R4 fut sortie avant que cette matière n’habille l’extérieur des voitures, elle se dotait ainsi en 1961 d’une calandre en aluminium. C’est un de ces modèles de la première génération que nous avons aujourd’hui !

           Renault premier constructeur de France avant la seconde guerre mondiale, l’entreprise fut nationalisée en 1945 pour sanctionner des faits de collaboration avec l’occupant. Ayant toujours cherché un public large, Renault devenue Régie et donc appartenant à l’Etat va chercher à démocratiser l’automobile avec un projet commencé dans le plus grand secret durant la guerre, lequel débouchera sur la 4CV. Cette dernière fut produite durant quatorze ans et fut la première Renault produite au-delà du million d’exemplaires. Tout pouvait laisser penser à une satisfaction des équipes dirigeantes de la Régie, mais tel ne fut pas réellement le cas. En effet, la 4CV pâtissait de la concurrence d’une autre voiture, encore meilleur marché : la Citroën 2CV; sans oublier que les solutions techniques de la 4CV paraissaient démodées à la fin des années 1950 (propulsion, moteur à l’arrière …). Pour renouveler son entrée de gamme, Renault avait fort à faire, car il fallait grosso modo partir d’une page blanche.

          Partir d’une page blanche ? Pas réellement en fait, car pourquoi partir de rien lorsque l’on dispose en face d’une très bonne concurrente; ainsi, les bureaux d’études auront comme injonction de concevoir « une 2CV, les défauts en moins ». L’idée émerge en 1956, Pierre Dreyfus, alors président de la Régie Renault, veut une « voiture blue-jean », comprenez par là une voiture qui soit comme un jean : universelle, simple, économique, et polyvalente. Il continue en indiquant que le prix ne devait en aucun cas dépasser les 350.000 Francs, et que la carrosserie n’était pas une préoccupation, mais qu’elle devait « être moins moche que la concurrente directe ». Cinq années plus tard, après de multiples esquisses, prototypes et des milliers de kilomètres de roulage, la 4CV cède sa place sur les chaînes de montage à la nouvelle venue, la Renault 4. Nous sommes alors en Juillet 1961, il faut attendre Août pour une présentation à la presse, et l’ouverture du salon de Paris en Octobre pour que le grand public puisse enfin la voir de ses propres yeux.

             Et cette première rencontre avec le public fut un succès, puisque la voiture séduit de suite par son prix bon marché et l’équipement proposé qui n’avait rien de comparable sur ce créneau. La voiture présente des éléments pertinents et répondant aux besoins des utilisateurs, comme entre autre, le plancher plat idéal pour charger des marchandises; un hayon – encore nommé porte de service – qui laisse un accès sans encombre au coffre; ce qui permet à la Renault 4 d’afficher une carrosserie à deux volumes, l’un pour l’habitacle/coffre qui ne font désormais qu‘un, l’autre pour le moteur. Car c’est une petite nouveauté pour une Renault d’après guerre, le moteur reprend place à l’avant, et la Renault 4, sans être la première traction de la marque au losange, est la première voiture particulière en s’en équiper. Le tout est bien évidement synonyme de modernité !

           Mais la Renault 4 cache quelques éléments anciens, à commencer par l’ensemble moteur-boite récupéré sur la Dauphine, ou encore l’architecture, puisque la 4L reprend un châssis séparé de la caisse, quand la 4CV avait une caisse monocoque…

               Lors de son lancement, la Renault R4 se décline en réalité en deux modèles distincts sur le plan de la dénomination commerciale, d’un côté la très minimaliste Renault 3 avec une carrosserie de R4 mais avec un moteur 603cm3 de 22,5Cv, modèle qui ne restera que quelques mois au catalogue, et d’un autre côté la Renault 4, qui se scinde en deux versions, la simple R4 toujours sans vitre de custode et équipée d’un moteur de 747cm3, et la R4 L qui se distingue extérieurement avec sa vitre de custode, un élément qui permettait à la voiture de revendiquer l’appellation de « limousine » (voiture à trois vitres latérales). En Mars 1962, une Renault 4 encore plus luxueuse vient compléter la gamme sous la dénomination « R4 Super », modèle très rare aujourd’hui avec un moteur à la puissance augmentée, un équipement intérieur plus riche et surtout une porte de coffre en deux parties. Cette version ne fut pas produite très longtemps, Septembre 1963 la voit être remplacée par la R4L Super, au hayon plus conventionnel. Cette même version deviendra R4 Export à partir de 1964; et entre temps, n’oublions pas la célèbre R4 Parisienne, fruit d’un partenariat entre Renault et le magazine « Elle », qui se pare d’un cannage sur les côtés et d’un intérieur spécifique, aujourd’hui très recherchée elle aussi.

          La Renault R4 est un véritable carton commercial, puisque celle-ci deviendra la voiture la plus vendue en France à partir de 1962 et ne cédera pas cette place avant 1965, mais ce sera pour mieux la retrouver quelques années plus tard ! D’ailleurs, en 1964, le demi million d’unités produites est atteint, après seulement quatre années de commercialisation, du jamais vu dans l’industrie automobile française. Pour le millésime 1965, la R4 change de nom pour s’appeler simplement Renault 4 ! Un changement très minime… Cette même année la dénomination des gammes de la Renault 4 change, la R4 devient la Renault 4 Luxe, l’ancienne R4L devient quant à elle la Renault 4 Export. Et toujours en 1965, la Renault 4 bât un record de production pour une voiture française en un an, avec 260.000 exemplaires !

            Et même si le modèle de Renault 4 de cet article date de 1965, on peut aussi aller regarder dans « le futur » pour constater qu’en 1966, la Renault 4 dépasse le million d’exemplaires, et qu’en 1967, la Renault 4 dépasse les chiffres de production de son aînée la 4CV, et devient la voiture française la plus produite. Ce titre, elle ne le quittera plus jusqu’à très récemment, avant de devenir au passage la troisième voiture la plus vendue au monde, derrière deux voitures mythiques, la Volkswagen Cox et la Ford T. Mais revenons désormais en 1965 pour regarder de près notre Renault 4.

            Pour cet article, la Renault 4 que nous avons la possibilité d’essayer est un exemplaire datant de 1965, on est donc encore dans les vieux modèles de « quatrelle », avec la vieille calandre « coupe frite » en aluminium. Ces versions, plus très courantes de nos jours, encore moins lorsqu’elles se présentent en bon état, n’en sont pas pour autant inintéressantes, car d’une part, c’est tout de même le dessin originel d’une voiture qui deviendra mythique, mais aussi parce que sous une carrosserie que l’on connait tous, les premières Renault 4 cachaient encore des éléments de voitures anciennes qui se sont perdus sur les générations qui ont suivi. Jugez plutôt, cette 4L dispose d’une boite à trois vitesses, et le circuit électrique est non pas en 12 Volts, mais en 6 Volts ! Un joyeux mix entre ambiance ancienne et caractéristique moderne (pour l’époque) !

            Penchons-nous désormais sur l’état de cette Renault 4, et là-dessus, on pourra se plier en quatre pour trouver les défauts de la voiture, il n’y en a pas… enfin si, on peut noter un petit éclat de peinture sur l’aile avant gauche ! Mais là, c’est vraiment chercher la petite bête pour embêter son propriétaire (d’ailleurs, l’aile a été repeinte quelques temps après cet essai, le répétiteur de l’aile avait été enlevé juste avant l’essai dans cette optique…). En fait, ce qui explique cet état, c’est que cette voiture a été restaurée, avant d’être remisée, mais aussi parce qu‘elle n‘a connu qu‘un seul propriétaire. En effet, cette voiture a été une première main jusqu’au début de l’année 2013,  achetée neuve en 1965 pour servir de voiture quotidienne, son acquéreur n’a pu se séparer de sa Renault 4, et lui a même refait une jeunesse il y a une vingtaine d’années en la restaurant à la fin des années 1980. Et oui, alors qu’on pouvait encore acheter une Renault 4 neuve, préférence a été de rafraîchir cette vieille, c’est dire la mentalité qui animait cet individu ! D’ailleurs, tout s’est fait en respectant l’état d’origine, jusque dans le choix de la teinte. Mais comme souvent, après s’être donné du mal à restaurer une voiture, l’idée de rouler au quotidien avec s’efface pour éviter d’avoir quelques mauvaises surprises. Et c’est ainsi que cette Renault 4 s’est trouvé de moins en moins utilisée, et finira remisée dans un garage, avec d’autres voitures elles aussi refaites.

             Mais en ayant quelque peu marre de voir ces voitures inanimées, et des frais engendrés par leur remise en route, d’autant plus que le local dans lequel elles étaient stockées devait être évacué, le propriétaire de toujours de cette Renault 4 décide de la vendre afin qu’elle passe dans les mains d’un passionné qui saura l’entretenir mieux qu’elle ne l’a été au cours des vingt cinq dernières années. C’est donc plus qu’une voiture, mais une voiture qui raconte une histoire que nous avons, d’ailleurs, tel est l’intérêt aussi des voitures anciennes, comparée aux voitures récentes aseptisées qui nous sont vendues… mais on ne refera pas le monde ! Partons donc faire un tour en Renault 4 …

               Confortablement assis sur le fauteuil conducteur, c’est parti pour l’essai ! Nos habitudes de conducteurs modernes ont souvent bien du mal à s’allier avec une voiture ancienne, l’un de mes premiers – et bons – réflexes fut de chercher la ceinture de sécurité. Forcément, la voiture datant de 1965, elle n’était qu’optionnelle en ce temps et réservée aux voitures haut de gamme, la R4, par soucis d’économie s’en passe. Avant de démarrer le moteur, me vient l’envie de regarder un peu l’intérieur de cette R4, qui est dans un très bon état et a été nettoyé juste avant l’essai. Celui-ci, voiture populaire oblige, ne présente pas une finition des plus parfaites et le plastique est omniprésent, on note quelques touches décoratives comme le centre du volant, où le compteur et ses quelques boutons aux motifs très sixties ! Pour le reste, c’est du très simple…Un petit détail m’amuse, les chiffres peints sur le compteur ont été déformés par l’effet de la chaleur !

            Bref, il est temps de démarrer le moteur et de partir gambader sur les routes, l’essai ne sera pas très long au vu du temps très menaçant, mais laissera le temps d’apprécier la voiture. Après un lancement capricieux dû au fait que le moteur froid réclame sans cesse le starter, me voilà parti ! La 4L se révèle être très agile, et plutôt nerveuse, les trois rapports se passent sans trop de soucis et permettent de rouler tranquillement à 70km/h. Hélas, sur les départementales ou encore dans les lignes droites, le moteur pleure le manque de la quatrième vitesse, car bien que la voiture monte à 80km/h, le bruit du moteur commence à résonner dans l’habitacle, c’est encore pire à 90km/h où le bruit sur moyen terme tape dans les oreilles, il vaut mieux faire de courts trajets ! En fait, loin d’être une routière, la Renault 4 à trois vitesses est plus taillée pour la ville, qui représente son parfait terrain de jeu. Et si l’on essayait ?

         En ville, le moteur plutôt nerveux, la facilité du changement des rapports, et la direction plutôt correcte de la voiture sont des atouts de taille. Pour une voiture « populaire », la 4L n’a rien à envier aux grosses voitures sur ce terrain, contrairement à certaines de ses concurrentes… En revanche, petit bémol au moteur pas assez coupleux qui ne permet pas de garder le troisième rapport, il faut ainsi jouer de la boite de vitesse lors des intersections, notamment des ronds points.

              Hormis cela, le fait d’avoir un volant large et fin, et le levier de vitesse sur le tableau de bord donne un « look » très rétro à la conduite, loin de l’ambiance des dernières 4L, on se sent réellement dans une voiture des années 1960, d’autant plus que l’insonorisation n’est pas des plus parfaites. Bref, rien à voir entre les quatrelles de première et de dernière génération, et ceux qui les connaissent seront dépaysés par la conduite des premiers exemplaires ! Pour en revenir au modèle essayé, la conduite est très sympathique, marrante même, puisque on pourrait presque se croire sur un vélo du fait de la direction et des performances assez peu flatteuses.

             Enfin, derniers tours de roues dans un chemin avant de rendre les clés, car la Renault 4 devait être une voiture multifonction, et force est de constater qu’elle remplit son rôle, car même sur un sol en terre, la Renault 4 ne bronche pas et roule comme si de rien n’était, et c’est encore plus surprenant quand une roue croise un « nid de poule » car les suspensions indépendantes absorbent plutôt bien le choc, qui ne se ressent que très peu depuis l’habitacle ! Bref, mission réussie !

Les +

_ voiture mythique
_ livrée originelle
_ simple d’entretient
_ placement d’avenir
Les –

_ rare en bon état
_ comportement un peu mou
_ prix déjà élevé
_ trois vitesses !

L’avis d’Alex

                 Quel dépaysement cette première génération de Renault 4, c’est presque une voiture à part entière comparé aux autres générations de la même voiture ! La conduite est très typée années 1960, ce qui en fait de vraies voitures de collection dans l’ambiance, et heureusement pour elles, les 4L avec les premiers capots sont plutôt bien acceptées dans le mode de la collection, contrairement aux autres. Mais avec trois vitesses pour la version essayée, l’usage est assez limité en dehors de la ville, à moins d’avoir des pouvoirs contre le bruit, ou de rouler à 70/80km/h, car après tout, on doit profiter d’une voiture ancienne ! Voiture modulable, la 4L se transforme en un clin d’œil d’une berline familiale à un petit utilitaire pour transporter de petites charges encombrantes ! Mais de là à en faire un « daily driver », autant opter pour une version à quatre vitesses …

 Mes remerciements à Ludo A. pour la mise à disposition de cette Renault 4 

12 réflexions sur « Renault 4 – 1965 »

  1. Sur AUTOACTU.COM, JP THERY nous rappelle qu’il s’est bien amusé sur la neige cet hiver. Ce qui m’a rappelé des glissades en QUATRELLE.
    Motard exclusif aux débuts des Seventies, Mon Père me dit : il a neigé cette nuit, tu vas prendre la Voiture de Ta Mère. et moi je réponds Chouette ça va glisser ! Quelques minutes plus tard, un Camion Benne « qui chasse » et voilà l’aile AVG qui disparait . il s’agissait d’une QUATRELLE, donc dans cette aile il y a le pot d’échapement. Mon Père allant au travail passe par là et ne me jette pas un regard….Je pense que s’il c’était arrêté, j’aurais subi le même sort que l’aile….
    Bon je vous passe qu’avec la précédente QUATRELLE j’avais fait des tonneaux sur lea plage du côté du Phare de la Coubre… Amende à 20 Francs = 2 fois le plein des la YAM 250
    PS : j’ai dû aussi réparer les 2 voitures ce qui a contribué à mon « éducation Mécanique section Tôlerie »

  2. En revoyant une photo des Sièges Tube, nous avions refait les Sièges AV avec mon Père en remplaçant les Vieux caoutchouc par des « lanières » découpées dans des chambres à Air !

  3. Je viens de voir apparaitre LA CAPRI RS qui fit suite à ma 4L d’étudiant .. La Classe avec 20 litres au 100 et une vignette d’enfer ( 2,6 L et 15 CV Fiscaux

  4. Comme d’autres, c’est la voiture de Ma Mère (à l’époque, c’était LA Libération de La Femme ! ). évidemment, à 14 Ans, c’est moi qui la rangeait après avoir fait 2 tours du Quartier ! Je pense que Mon Père extrèmement sévère me laissait faire de peur que je ne fasse pire. La premère fût une 3 Vitesses Verte ou bleue selon les opinions en réalité Gris Olivier d’après les coloris officiels. un encadrement complet de plaque AR en Alu et des 3ème Glaces entrouvrantes. les glaces des portes AR étaient fixes. Elle fût dument tunée par mes soins en 1969 comme l’ancien SOLEX de ma mère en 1969. La deuxième, beige avait de superbes bandes rouges peintes sur toute la longueur (haut des ailes et sous les glaces ) environ 5 cm mais pointues sur l’aile AV. La blanche était ENFIN 4 Vitesses et calandre Alu. Avec la mienne sans 3 ème Glace j’emmenais ma YAM 250 au RICARD ( je suis Parisien) . Si quelqu’un connait le descente de CUGES LES PINS, il y avait une sorte de Ranch Cow Boy et en doublants des familles du Dimanche, j’ai réussi à trouver un peu de place pour me rabattre ….Voiture refaite avec les pièces d’une dizaine de voitures abandonnées ! Seules pièces neuves un Embrayage des coussinets de Vilebrequin et Bielles ainsi que des Segments… Un volant de SIMCA 1100 Spécial et des Sièges AV de CAPRI et des Ceintures de ??? mais 3 points . INOUBLIABLE donc. et quelques tonneaux sur une plage déserte avant d’aller à la Messe.

  5. C’est sur cette voiture que j’ai appris à conduire (hors la loi, à la campagne…). Modèle 1965, elle a coûté 650 000 frs « anciens » à mes parents, c’était notre première voiture. Très grands souvenirs : nos premières vacances, mon père me l’a « léguée » en 1973.
    A bout de souffle avec 100 000 Kms, nous l’avons cédé et j’ai reçu une 2 CV 6 neuve…
    Je rêvais d’une autre bleue mais avec bandes blanches, la R8 GORDINI ! loupé !!! j’en rêve encore…

  6. J’ai fait plusieurs voyages Paris – Stockholm avec ma 4L Export model 3 vitesses et batterie 6V.
    Une fois avec un cardan cassé, une autre fois avec les vissés platines déréglés, mais nous sommes toujours arrive

  7. Pour remettre les pendules à l’heure, la quatrelle est un break. Ce n’est pas un hayon puisque c’est une porte de coffre. Il y a une nuance entre hayon et porte. La porte (du break) descend jusqu’au plancher alors que ce n’est pas le cas du hayon (exemple la R16). Je l’ai appris chez Renault justement, en dessinant des containers de portes et d’autres de hayons.

  8. ma première voiture fût une R4 TL de 1976, donc un peu plus moderne que celle présentée ici. Elle disposait de 4 vitesses et montait laborieusement à près de 130 km/h dans les longues lignes droites, vent dans le dos….

    j’ai apprécié son confort même pour une voiture populaire et il m’arrivait de faire plusieurs centaines de km à son volant sans fatigue

    le genre de voiture qui s’accommode autant d’une route bitumée qu’un chemin de terre, elle passe partout

    côté pratique, son plancher plat qui permet de charger ce que l’on veut, même le congélateur bahut de famille que de la grève et ensuite nettoyer tranquillement en retirant les sièges et les tapis caoutchouc….

    ce n’est certes pas la plus belle des voitures mais elle me permettait d’aller ou je voulais en restant économique à l’usage, en assurance et en carburant….

    La 4L n’est pas non plus un modèle de solidité…. la mienne, après 18 mois d’usage intensif (50000 km) a malheureusement fini ses jours dans l’arrière d’une Ford Escort qui avait à peine le bloc optique AR de fêlé alors que ma pauvre 4L n’avait plus d’avant… :'(

    aujourd’hui encore je regrette ma bonne 4L

    Ah oui, détail agaçant, le hayon avait aussi tendance à s’ouvrir en roulant, défaut récurrent de nombre de 4L

  9. La super n’a pas que le hayon mais aussi les pares chocs doubles à l’arrière , de nouveaux sièges. En 1963 le logo change et devient en plastique au lieu de celui en métal
    Léo..

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